Deux policiers ont été froidement abattus par un présumé malade mental. D’après le général Sylvano Kasongo, inspecteur provincial de la police de la ville de Kinshasa, c’est leur collègue policier soupçonné d’être un « détraqué mental » qui aurait volé une arme et des munitions au camp la veille de Noël avant d’abattre deux de ses collègues.
D’après plusieurs médias locaux, le policier « fou » aurait également fait plusieurs blessés. L’’incident a eu lieu à l’avenue des huileries. Les agents de la police ont procédé au bouclage du lieu de l’incident avec un important dispositif policier mobilisé pour mettre le forcené présumé hors d‘état de nuire.
Si les automobilistes ont eu du mal à emprunter l’avenue les Huileries à cause des « tracasseries et rançonnements » des policiers du camp Lufungula au nord de Kinshasa, l’assassinat des deux policiers a renforcé leur idée d’éviter d’emprunter cette avenue.
Urgent: Un malade mental à l'hôpital du camp Lufungula s'est emparé d'une arme et tué un garde et un policier. Il s'est enfui dans le grand bâtiment. Le bâtiment est sous haute surveillance selon un témoin qui se trouve sur place. A l'instant…
— Edmond Izuba (@colizuba) December 26, 2019
Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à un acte violent venant d’un homme en tenue en RDC. L’on se souvient que la semaine dernière, un haut gradé a été suspendu de ses fonctions pour avoir agressé physiquement un avocat du barreau de Lubumbashi.
Un mois auparavant, un agent de police avait été condamné à la peine capitale pour avoir tué par balle le responsable administratif d’un hôpital pour un litige foncier.
Crédit photo: africanews
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