Une conférence ministérielle de trois jours au Cameroun, qui s’est terminée mercredi, a vu le HCR et sept États d’Afrique centrale s’engager à proposer des solutions supplémentaires pour ceux qui ont fui leur foyer à cause des crises.
Les déplacés centrafricains seront-ils bientôt plus soutenus ? C’est ce que prévoit une nouvelle déclaration. Une conférence ministérielle de trois jours à Yaoundé, qui s’est terminée mercredi, a vu le HCR et sept États d’Afrique centrale (Cameroun, République centrafricaine, Tchad, République démocratique du Congo, Congo, Soudan et Soudan du Sud) s’engager à proposer des solutions supplémentaires pour ceux qui ont fui leur foyer à cause des crises centrafricaines.
Le nouveau mécanisme de coordination régionale prévoit d’avoir un impact sur près de 1,4 million de Centrafricains déplacés.
Le Cameroun a accueilli le plus grand nombre de réfugiés centrafricains (345 000), suivi de la République démocratique du Congo (12 000), de la République du Tchad (119 000), de la République du Congo (29 000), du Soudan (28 000) et du Soudan du Sud. (2 500).
Les signataires de la Déclaration de Yaoundé se sont en outre engagés à soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix de 2019 ainsi que les recommandations des pourparlers nationaux de paix de mars 2022.
Appelant « la communauté internationale à faire preuve d’une plus grande solidarité et d’un plus grand partage des responsabilités, conformément au Pacte mondial sur les réfugiés (GCR), les pays d’asile se sont également engagés à renforcer la protection des réfugiés et à promouvoir leur inclusion socio-économique en attendant de rentrer chez eux.
Lorsqu’ils ne s’installent pas au Cameroun, en RDC ou au Tchad, certains réfugiés centrafricains retournent dans leur pays. Plus de 100 000 d’entre eux sont rentrés chez eux spontanément entre 2017 et 2021.