L’ancienne star du rap Moha La Squale, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, a été condamnée à quatre ans de prison, dont un avec sursis, par le tribunal judiciaire de Paris pour violences conjugales, séquestration et menaces de mort contre six anciens partenaires.

Le parquet avait requis six ans de prison, dont deux avec sursis. Le tribunal a ordonné son maintien en détention, considérant qu’il a déjà passé près de 17 mois derrière les barreaux.

Exigences supplémentaires contre Moha La Squale

En plus de la peine de prison, Moha La Squale doit suivre un suivi psychologique et soigner sa dépendance au cannabis. Il lui est également interdit de contacter les six femmes qui l’accusaient de violences physiques et psychologiques et doivent les indemniser de leur préjudice moral, à hauteur de 2 500 à 10 000 euros chacune.

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L’accusation a décrit Moha comme un homme au « double visage » qui n’a fait preuve d’aucune introspection. Pendant près de cinq ans, de 2017 à 2021, il a soumis ses victimes à un schéma constant de violence, notamment des violences psychologiques, des menaces de mort et des violences physiques.

Décision réactions et du tribunal

La décision du tribunal est considérée comme équilibrée et équitable par beaucoup, y compris l’avocate du rappeur, Me Elise Arfi, qui a mentionné qu’il était peu probable que Moha La Squale fasse appel du jugement. Elle a souligné qu’il avait considérablement changé depuis les incidents et que le soutien prévu dans la décision était crucial pour sa réhabilitation.

Les victimes et leurs représentants ont exprimé leur satisfaction du verdict. Une victime, qui a pleuré pendant la délibération, s’est sentie entendue et espère pouvoir tourner la page et guérir. L’avocat d’une autre victime, Me Antonin Gravelin-Rodriguez, a salué cette décision, soulignant qu’elle démontre la sensibilité croissante du système judiciaire à l’égard des violences faites aux femmes.

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Les jeunes femmes impliquées ont d’abord été « cajolées » par Moha La Squale, pour ensuite subir des abus psychologiques, des menaces de mort et des violences physiques. Cela comprenait des gifles, des arrachages de cheveux, des étranglements et des suffocations avec un oreiller. Trois des six victimes ont également été kidnappées. L’accusé les a enfermées et à pris leurs téléphones pour les empêcher de demander de l’aide.

Le procureur a noté les descriptions unanimes des victimes du « double visage » du rappeur, le décrivant à la fois comme « doux et gentil » mais aussi capable de devenir « jaloux, colérique, capricieux, impulsif, violent et paranoïaque » en un instant.