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Ramy Shaath, un militant égypto-palestinien arrive en France après sa libération



L’activiste égypto-palestinien Ramy Shaath est arrivé en France après avoir passé plus de 900 jours en détention en Egypte.

Shaath, qui a cofondé la section égyptienne du mouvement pro-Palestine Boycott, Désinvestissement et Sanctions, est arrivé samedi à Paris.

Sa famille a déclaré que les autorités égyptiennes l’avaient contraint à renoncer à sa nationalité égyptienne comme condition préalable à sa libération.

Shaath est sorti samedi de l’aéroport Charles de Gaulle de Paris avec son épouse française, Céline Lebrun, sous les acclamations et les cris de « Bienvenue! »
« Nous l’avons créé! » dit l’activiste, désormais libre.

« C’est un peu écrasant, je suis très excité d’être ici », a-t-il déclaré aux journalistes.

« J’ai passé les deux dernières années et demie entre quelques prisons, quelques lieux de disparition forcée, certains d’entre eux sous terre, certains d’entre eux avec un grand nombre de personnes soumises à un traitement très inhumain dans un mode de vie très difficile », a-t-il déclaré.

« J’ai toujours toute ma détermination », a-t-il dit, appelant à la libération de ses « amis et camarades » toujours détenus en Egypte.

« J’insiste sur les droits de l’homme en Égypte. J’insiste pour une Palestine libre, j’insiste pour que cela continue et qu’ils ne nous arrêteront pas ».

Première déclaration de Ramy Shaath aux côtés de son épouse @CelineLST, enfin réunis après 30 mois de séparation.#RamyIsFree pic.twitter.com/CTWcCbxwDl

— Amnesty International France (@amnestyfrance) 8 janvier 2022

L’homme de 48 ans est le fils du politicien palestinien vétéran Nabil Shaath et a été arrêté en Égypte en juin 2019 pour avoir aidé une « organisation terroriste ».

Son arrestation est intervenue au milieu d’une répression continue de la dissidence politique sous le président Abdel Fattah el-Sisi.

Shaath a été libéré jeudi soir.

Les autorités égyptiennes l’ont ensuite remis à un représentant de l’Autorité palestinienne à l’aéroport du Caire, où il a pris un vol pour Amman, la capitale jordanienne, avant de se diriger vers Paris.

« heureux résultat »

Sa famille a déclaré dans un communiqué qu’elle était « soulagée et ravie » de sa libération après 900 jours de « détention arbitraire » par les Égyptiens.

Mais « nous regrettons qu’ils aient contraint Ramy à renoncer à sa nationalité égyptienne comme condition préalable à sa libération qui aurait dû être inconditionnelle après deux ans et demi de détention injuste dans des conditions inhumaines ».

« Personne ne devrait avoir à choisir entre sa liberté et sa citoyenneté », ont-ils déclaré.

Le président français Emmanuel Macron a salué sur Twitter la décision de l’Égypte de libérer Shaath.

« Je partage le soulagement de sa femme », a-t-il écrit.

« Merci à tous ceux qui ont joué un rôle positif dans cet heureux dénouement. »

En décembre, cinq groupes de défense des droits humains avaient appelé Macron à faire pression sur l’Égypte pour qu’elle libère Shaath.

Macron avait précédemment déclaré qu’il avait évoqué le cas de Shaath avec el-Sissi, mais avait déclaré à l’époque que les droits de l’homme ne seraient pas une condition des liens économiques et militaires avec l’Égypte.

Ramy Kamel aussi libéré

Par ailleurs, samedi, la famille de Ramy Kamel, un militant des droits coptes qui a passé plus de deux ans en détention provisoire en Égypte, a annoncé qu’il avait également été libéré.

« Rami fait partie de sa famille… il est temps de célébrer ! » sa sœur Bossi Kamel a écrit sur Facebook.

Le militant des droits des coptes Ramy Kamel a été libéré samedi par le parquet de la sûreté de l’État après avoir passé plus de deux ans en détention provisoire pour terrorisme, a déclaré à Mada Masr l’avocate Hoda Nasrallah. pic.twitter.com/u9H0xe0Zy4

– Mada Masr مدى مصر (@MadaMasr) 8 janvier 2022

Kamel est membre fondateur de la Maspero Youth Union, une organisation copte de défense des droits humains née à la suite des manifestations de 2011.

Il a été accusé d’avoir rejoint un « groupe terroriste », de recevoir des financements étrangers et de diffuser de fausses informations.

Mais dans un rapport de novembre 2021, la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) a déclaré que son arrestation « représentait probablement un effort pour l’empêcher de parler des droits des minorités égyptiennes lors d’une conférence des Nations Unies à Genève quelques jours après son arrestation ».

L’espace de l’Égypte pour la dissidence a été sévèrement restreint depuis l’arrivée au pouvoir d’el-Sissi en 2014.

Des groupes de défense des droits de l’homme affirment que l’Égypte détient quelque 60 000 prisonniers politiques, dont beaucoup sont confrontés à des conditions brutales et à des cellules surpeuplées.

L’Égypte se classe dans le groupe le plus bas de l’indice de liberté académique du Global Public Policy Institute.

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