Le Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) a convoqué une réunion d’urgence le 28 mai en réponse à une attaque aérienne israélienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah, dans la bande de Gaza. Cette attaque, qui a entraîné la mort de 45 personnes, dont des femmes et des enfants, a été largement condamnée.
L’Algérie demande une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
L’Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a demandé cette réunion à huis clos. La communauté internationale a exprimé de vives inquiétudes au sujet de cette attaque, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifiée de « grave erreur ». M. Netanyahu a déclaré qu’Israël enquêtait sur l’impact de la frappe sur les civils.
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Réactions mondiales après l’attaque de Rafah
Les États-Unis ont exprimé leur tristesse face à cet incident. Un porte-parole du Conseil national de sécurité a déclaré : « Israël a le droit de s’en prendre au Hamas, et nous comprenons que cette frappe a tué deux terroristes de haut rang du Hamas qui sont responsables d’attaques contre des civils israéliens, mais, comme nous l’avons dit clairement, Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils ».
Pertes et contexte
Les autorités sanitaires du Hamas ont indiqué que la frappe aérienne avait tué environ 45 personnes et détruit plusieurs tentes et abris. De nombreuses victimes avaient été déplacées à plusieurs reprises en raison du conflit en cours.
La guerre à Gaza dure depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, qui a fait plus de 1 200 victimes israéliennes et 252 otages. En réponse, l’armée israélienne a mené de vastes opérations à Gaza, faisant environ 36 000 morts et 80 420 blessés parmi les Palestiniens, selon le ministère de la santé de Gaza, géré par le Hamas.