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Qui est en réalité Joe Biden, nouveau président des Etats-Unis et ces promesses?



Joe Biden, candidat démocrate et ancien vice-président de Barack Obama, a été élu président des Etats-Unis ce 7 novembre 2020.

Né le 20 novembre 1942 à Scranton (Pennsylvanie), est un homme d’État américain. Il est notamment vice-président des États-Unis de 2009 à 2017.

Sénateur fédéral pour le Delaware de 1973 à 2009, il est considéré comme appartenant à l’aile droite du Parti démocrate et préside le comité judiciaire et criminel de la chambre haute du Congrès de 1987 à 1995. Il est également à la tête à deux reprises, entre 2001 et 2009, du comité des affaires étrangères du Sénat.

Candidat sans succès aux primaires démocrates en vue des élections présidentielles de 1988 et à nouveau en 2008, il est choisi par Barack Obama pour être son colistier comme candidat à la vice-présidence des États-Unis pour l’élection de 2008. Élu avec celui-ci, puis réélu en 2012, il est le premier vice-président catholique dans l’histoire américaine.

En 2020, à 77 ans, il remporte les primaires démocrates et devient le candidat de son parti pour affronter le président sortant, Donald Trump, lors de l’élection présidentielle.
Il choisit Kamala Harris comme candidate à la vice-présidence.
Il remporte les élections présidentielle de 2020.

 

 

La santé

D’ordinaire, la santé n’est pas forcément le thème central d’une campagne présidentielle aux Etats-Unis. La promesse d’une couverture santé pour tous, formulée en 2008 par Barack Obama et objet d’âpres débats, fait figure d’exception. Mais en 2020, un certain coronavirus s’est invité dans le champ politique. Le bilan et l’action du président sortant en la matière sont bien souvent au centre des discussions, d’autant que le Covid-19 poursuit largement sa progression au pays de l’Oncle Sam. Alors que Donald Trump mise tout sur la mise en place d’un vaccin, son adversaire plaide, lui, pour un port du masque plus généralisé et une politique de traçage plus efficace.

 

 

Mais la santé, c’est aussi l’Obamacare, cette réforme historique de l’assurance maladie, honni par les républicains. Sa suppression pure et simple est l’une des promesses de campagne de Donald Trump, qui l’a détricotée avec méthode pendant son premier mandat. Joe Biden propose au contraire de la restaurer et de l’étendre à presque toute la population américaine. Les deux candidats s’entendent en revanche sur un point : la possibilité d’acquérir des médicaments à l’étranger, pour faire baisser les prix.

 

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L’économie

En matière d’économie, Donald Trump part avec un avantage. Son bilan parle pour lui : une croissance soutenue, un chômage au plus bas, et des bourses qui crèvent les plafonds à New York. Certes, l’épidémie de coronavirus a soufflé ce bel édifice comme une vulgaire maison de paille, mais le président sortant a tout de même des arguments sérieux à faire valoir.

Pour cette campagne, Donald Trump s’est trouvé une proposition choc : créer 10 millions d’emplois et un million de petites entreprises en dix mois. S’il reste flou sur les moyens de parvenir à cet objectif, le président républicain tente là de s’adresser aux classes ouvrières, dont une partie compose son socle électoral.

Joe Biden, lui, veut prendre le contrepied de son adversaire. Il propose donc de taxer davantage les plus grandes fortunes du pays, afin d’assurer une meilleure redistribution. Et d’ainsi pouvoir augmenter, comme il le promet, le salaire minimum fédéral à 15 dollars de l’heure (12,70 euros) contre 7,50 à l’heure actuelle.

 

La lutte contre le réchauffement climatique

C’est peut-être sur le sujet de l’écologie que les différences entre Donald Trump et Joe Biden sont les plus criantes. Le président-candidat-républicain est ouvertement climatosceptique. Il persiste ainsi à faire des énergies fossiles et du gaz naturel, hautement polluants, les piliers de son économie. Il annule aussi méthodiquement toutes les protections environnementales adoptées par son prédécesseur, Barack Obama, toutes choses qu’il poursuivra s’il est reconduit. Enfin, il s’est engagé à conclure la procédure de retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat.

De l’autre côté du spectre, Joe Biden propose donc un programme écologique beaucoup plus ambitieux. D’abord, s’il est élu, il remettra les Etats-Unis dans les accords de Paris, auxquels il a participé en sa qualité de vice-président des Etats-Unis, en 2015. Ensuite, il veut mettre le gros de l’investissement sur les énergies renouvelables, notamment matière d’automobile, secteur roi s’il en est outre-Atlantique. Enfin, il se propose de sanctuariser de nombreux territoires naturels en y interdisant les prospections et les f

Les questions de société

Les discriminations raciales. Le mandat de Donald Trump a été marqué par une forte tension entre communautés. Le mouvement Black Live Matters (BLM), déclenché après la mort de George Floyd, étouffé par un policier, est le dernier en date, mais aussi le plus important. En la matière, Donald Trump a volontiers manié l’équivoque. Se faisant le chantre de la « loi et l’ordre », il a pourtant refusé de condamner lors du premier débat télévisé les mouvements suprémacistes blancs, alors qu’il a vu dans le mouvement BLM « un symbole de la haine » ». Ses propositions pour mettre fin aux discriminations sont proches du néant.

C’est tout l’inverse évidemment pour Joe Biden, qui joue cette carte à l’envie, d’autant qu’il reste dans l’imaginaire collectif associé à Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, dont il fut pendant huit ans un vice-président fidèle. Le choix de Kamala Harris, de descendance indienne et afro-américaine, comme co-listière, ne doit évidemment rien au hasard. Et la réduction des inégalités est au cœur de son projet, avec notamment la promesse d’injecter 50 milliards de dollars pour financer les projets d’entrepreneurs « bruns et noirs », note La libre Belgique.

 

L’avortement. Donald Trump n’a jamais caché ses penchants « pro-life » ». Il a même participé à une manifestation anti-avortement en janvier, pour flatter l’électorat le plus conservateur. S’il est réélu, il s’attachera à limiter ou à laisser limiter au maximum la possibilité de recours à l’IVG, comme il l’a fait pendant quatre ans. Sans surprise, Joe Biden est sur une position contraire.

Le contrôle des armes. C’est un débat sans fin qui resurgit aux Etats-Unis après chaque tuerie de masse. Sans que les choses ne bougent réellement. Là encore sans surprise, Joe Biden est sur une position plu ferme que son adversaire. Il veut ainsi interdire la vente des fusils d’assaut et contrôler plus strictement les antécédents des potentiels acquéreurs. Le sujet est périlleux pour le candidat démocrate, car les Américains sont très attachés à leur sacro-saint deuxième amendement de leur Constitution, qui édicte que « le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé ».

Donald Trump, soutenu notamment par le très puissant lobby pro-armes qu’est la NRA, en est logiquement l’un des plus fervents défenseurs. Tout juste défend-il du bout des lèvres la proposition de mieux vérifier ses antécédents des personnes souhaitant se procurer une arme. Mais il rejette systématiquement toute autre proposition.

 

La politique étrangère

Donald Trump n’a jamais caché son scepticisme face au multilatéralisme. Fidèle à son slogan « America first », il a toujours privilégié les intérêts des Etats-Unis, quand bien même c’était aux dépens de ses alliés historiques, européens en tête. Il restera évidemment sur cette ligne s’il est réélu. Il poursuivra également la guerre commerciale avec la Chine, sa politique de pression sur l’Iran, et complètera le désengagement des forces américaines en Afghanistan.

Joe Biden, lui, reprendra s’il est élu la ligne Obama. L’ancien vice-président promet ainsi de restaurer la confiance des alliés des Etats-Unis, et selon toute logique, il devrait remettre l’accord nucléaire conclu avec l’Iran sous la présidence Obama, sur les rails. En matière de politique étrangère, il ne manquera en tout cas pas de travail pour atténuer les effets parfois délétères des années Trump sur le plan diplomatique.

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