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Qui est en réalité Guillaume Soro, le candidat aux élections présidentielle 2020 ?



Guillaume Kigbafori Soro, né le  à Kofiplé, sous-préfecture de Diawala, dans le département de Ferkessédougou, est un homme d’État ivoirien. Il est Premier ministre de 2007 (conformément à l’accord politique de Ouagadougou) à 2012 et président de l’Assemblée nationale ivoirienne de 2012 à 2019.

Guillaume Soro est originaire du nord de la Côte d’Ivoire, et de religion catholique. Père de 4 enfants, il partage sa vie avec Sylvie Tagro depuis ses années de lutte estudiantine. Bété, Sylvie Tagro est originaire du sud-ouest de la Côte d’Ivoire.

Engagé politiquement (surnommé le Che ou encore Bogotha), il dirige la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire de 1995 à 1998 (FESCI) alors qu’il préparait une licence d’anglais à l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan. À la faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH), il obtient une licence d’anglais et le C2 (certificat 2) de maîtrise sans toutefois soutenir son mémoire. En décembre 1998, il quitte la tête de la FESCI et part l’année suivante, en 1999, poursuivre ses études en France où il s’inscrit simultanément aux universités Paris-VII et Paris-VIII, respectivement pour des cours d’anglais et de sciences politiques.

En 2018, il obtient un master en économie à l’École de commerce de Lyon, en France.

 

En novembre 1999, à la suite de la grave crise qui secoue la Côte d’Ivoire, avec l’arrestation, la détention et la condamnation de la direction du Rassemblement des républicains (RDR), il est de retour dans son pays pour participer aux côtés de l’opposition aux mobilisations en vue de la libération des prisonniers politiques. Il est en Côte d’Ivoire lorsqu’intervient le coup d’État du 24 décembre 1999. Il avait auparavant créé le Forum international des étudiants francophones (FIEF), se gardant ouvertement de s’allier politiquement au Rassemblement des républicains d’Alassane Ouattara

En décembre 1999, on le voit aux côtés de Robert Guéï après son coup d’État réussi, mais il s’oppose à lui et s’allie à Alassane Ouattara lorsque celui-ci est exclu de l’élection présidentielle en 2000.

Guillaume Soro réapparaît en septembre 2002 en qualité de porte-parole puis secretaire général de la branche politique du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI), qui deviennent après les négociations de Linas-Marcoussis, les Forces nouvelles de Côte d’Ivoire, mouvement rebelle.

Le poste de secrétaire général par intérim des Forces nouvelles sera entre temps occupé par le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Mamadou Koné, aujourd’hui président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire.

 

 

Carrière gouvernementale

Guillaume Soro participe au gouvernement de réconciliation nationale de février 2003 à mai 2004, puis d’août 2004 à décembre 2005, comme ministre de la Communication. Le 28 décembre, il est nommé ministre d’État, de la Reconstruction et de la Réinsertion dans le gouvernement de Charles Konan Banny.

La signature de l’accord politique de Ouagadougou offre aux Forces nouvelles le poste de Premier ministre. Les Forces nouvelles désignent leur secrétaire général, Guillaume Soro pour exercer cette fonction à partir du 26 mars 20073 et le président Gbagbo entérine cette nomination en prenant un décret le 29 mars4. L’accord politique de Ouagadougou fixe au 8 avril la date limite pour la constitution d’un gouvernement de transition5.

Guillaume Soro entre en fonction le 4 avril et son gouvernement est installé le 7 du même mois. Le gouvernement doit mettre en place notamment deux points clefs de l’accord politique de Ouagadougou : la préparation d’élections devant se tenir dans les dix mois à compter de mars 2007, puis l’unification des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) et des Forces armées nationales de Côte-d’Ivoire (FANCI).

Guillaume Soro a échappé à six tentatives d’assassinat. Les deux plus marquantes sont certainement le guet-apens dans lequel il est tombé dans l’enceinte de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) le 27 juin 2003 ainsi que l’attentat du 29 juin 2007 contre le Fokker 100 qui le transporte. À la RTI, sous le prétexte de l’inviter à faire une visite des locaux, la Direction Générale d’alors le fait encercler à l’infirmerie de la maison de la télé par 300 jeunes patriotes armés, ils s’apprêtaient à incendier le bâtiment avec lui, quand il en est extrait de justesse. Le vendredi 29 juin 2007, Soro échappe à un attentat à la roquette lors de l’atterrissage de l’avion dans lequel il était lors de sa venue à Bouaké. Quatre membres de son équipage sont décédés et plusieurs sont grièvement blessés.

Il se pourrait que les auteurs soient des éléments de son armée rebelle qui lui reprochent une non-consultation avant la signature de l’accord de Ouagadougou

Premier ministre

Le , alors qu’éclate une controverse sur les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre, Guillaume Soro remet sa démission à Alassane Ouattara qu’il reconnaît comme vainqueur légitime du second tour de l’élection face à Laurent Gbagbo, dont Guillaume Soro était le Premier ministre depuis 2007. Ce dernier le reconduit dans ses fonctions de Premier ministre. Soro forme alors son nouveau gouvernement le 6 décembre dans lequel il détient également le portefeuille de la Défense8. Le 8 décembre, Soro accuse Laurent Gbagbo d’être un tricheur et de se comporter en dictateur. Il demande à la communauté internationale de faire pression pour que Gbagbo quitte le pouvoir

À la suite de la chute de Laurent Gbagbo et de l’arrivée à la présidence de la République d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro forme son quatrième gouvernement le , gouvernement qui prendra fin le  à la suite de sa démission.

Président de l’Assemblée nationale

Le , Guillaume Soro est élu à l’unanimité président de l’Assemblée nationale, ce qui fait de lui le deuxième personnage de l’État. Guillaume Soro est le 6e président de l’Assemblée nationale.

Son mandat est marqué par une activité accrue et d’un rôle renforcé du parlement. Il est par ailleurs amené à effectuer plusieurs voyages diplomatiques, notamment en Europe et en Asie. En mai 2016, lors de la 14e Conférence parlementaire afro-arabe, Guillaume Soro est désigné président de cet organe parlementaire, cadre d’échanges entre les députés africains et leurs homologues du monde arabe. Il est également membre de l’Assemblée des parlementaires francophones.

En tant que président de l’Assemblée nationale, il centre ses actions principalement sur la jeunesse, les questions sociales, mais également sur les questions liées à l’environnement. Il souhaite notamment que la Côte d’Ivoire recoure davantage aux énergies renouvelables, objectif qu’il réaffirme à quelques semaines de la COP21, en septembre 2015 déclarant que « la question de l’écologie reste une préoccupation majeure ».

Il appelle régulièrement à une lutte plus efficace contre les inégalités et à une croissance plus inclusive en assurant une meilleure répartition des fruits de la croissance. Lors de son discours de Nouvel An au personnel de l’Assemblée nationale et aux députés, il invite d’ailleurs ces derniers à placer la dernière année de la législature sous « le sceau du social et de la solidarité aux plus vulnérables ». Il déclare également l’année 2016 comme « année de la solidarité ».

Au lendemain des attentats de Grand Bassam, Guillaume Soro, dans une interview au Point du 7 mai 2016, fait part de ses propositions de réformes en matière sécuritaire. Il propose ainsi de créer des unités antiterroristes et/ou des forces spéciales afin de faire face à la menace terroriste grandissante. Selon lui, une réforme des services de renseignements ivoiriens, afin de donner plus de place au renseignement humain, s’avère nécessaire, ainsi qu’une meilleure coopération entre les services de renseignements régionaux. Afin d’apaiser les tensions religieuses susceptibles d’être exploitées par mouvements terroristes, il se prononce en faveur d’un État laïc et appelle à une pacification des relations entre le Nord musulman et le Sud chrétien et animiste.

À la suite de vives tensions qui l’opposent au président Ouattara, ce dernier annonce fin janvier que Soro présentera sa démission du poste de président de l’Assemblée nationale en février. Soro ne rejoint pas le nouveau parti Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, dirigé par Ouattara et annonce sa démission le 8 février 2019, au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale.


En octobre 2019, Soro annonce sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Il lance dans la foulée un « mouvement citoyen », Génération et Peuples solidaires, qui vise à réunir l’ensemble des organisations pro-Soro (Comité politique, Mouvement pour la promotion des nouvelles valeurs en Côte d’Ivoire – MVCI, Rassemblement pour la Côte d’Ivoire – RACI, Alliance nationale pour le changement – ANC) en vue de l’élection présidentielle.

En octobre, Soro annonce son retour en Côte d’Ivoire pour le 9 novembre après six mois à l’étranger.

Polémiques et affaires judiciaires

Guillaume Soro est éclaboussé en  par une affaire de traite d’êtres humains impliquant une ancienne compagne de Soro, Kadidia Sy, et deux nounous burkinabés, maltraitées entre 2007 et 2010 en France. Les deux employées ont l’une après l’autre saisie le Comité contre l’esclavage moderne qui signala le cas à la justice française. L’ex-compagne de Guillaume Soro est finalement condamnée à un an de prison en 23.

En novembre 2015, une écoute téléphonique entre deux voix attribuées à Soro et Djibrill Bassolé est diffusée. Elle montre l’implication supposée de Soro dans le coup d’État de septembre 2015 au Burkina Faso, aux côtés des putschistes, proches de Blaise Compaoré. La voix avoue aussi être à l’origine des exécutions des hommes politiques ivoiriens Désiré Tagro et Ibrahim Coulibaly. Soro nie toutefois l’authenticité de cette écoute24. En janvier 2016, le Burkina Faso émet un mandat d’arrêt international à l’encontre de Soro pour son implication supposée dans le coup d’État de septembre.

En février 2016, une expertise réalisée par Norbert Pheulpin, membre du collège national des experts judiciaires en acoustique, et commandée par un avocat français, William Bourdon, vient corroborer la thèse du montage. On peut effectivement lire dans les conclusions de l’analyse rédigées par l’expert que « la pièce audio concernée ne peut être présentée comme étant l’enregistrement intègre d’une interception téléphonique classique (…) l’hypothèse d’une intervention de type montage peut être objectivement retenue ». La justice militaire burkinabè renonce le 6 juin 2016 à son mandat d’arrêt contre Guillaume Soro, demandant à la Côte d’Ivoire elle-même de poursuivre Guillaume Soro.

En parallèle, le 4 avril 2016, l’ONU publie un rapport selon lequel Guillaume Soro aurait constitué illégalement un arsenal militaire en violation de l’embargo international. Le gouvernement exprime aussitôt des doutes sur le document qu’il reconnait ne pas encore avoir eu en sa possession pour vérification. De son côté, Guillaume Soro déclare dans un entretien avec le journal Le Monde que « ce n’est pas sérieux, ce rapport n’échappe pas à la règle des raccourcis et des ragots », précisant que de précédentes affirmations avancées auparavant par le même groupe d’experts se sont révélées fausses.

Culture

Guillaume Soro est cité dans les paroles de la chanson Premier Gaou du groupe ivoirien Magic System.

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