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Qui est El-Hadj Abbas Bonfoh, l’un des anciens présidents du Togo ?



Un homme influent dans le régime politique du Togo depuis fort longtemps. Marié et père de cinq enfants, l’homme aux cheveux légèrement gris a suffisamment de renom tant dans la scène politique que dans la mémoire de la société civile togolaise.

 

Né le 23 novembre 1948 à Kabou, un village de la préfecture de Bassar, El Hadj Abass BONFOH est un homme politique togolais. Il fut président par intérim entre le 25 février et le 4 mai 2005. Même si M. Bonfoh a commencé sa carrière professionnelle dans l’éducation physique et sportive, il a fini par gagner la confiance de ses barons qui lui ont permi de faire preuve de son efficacité dans des fonctions d’abord au poste de Directeur général de la planification puis au sein de l’assemblée nationale. El Hadj Abass BONFOH a été président en exercice de l’Assemblée nationale togolaise de 2005 à 2013. L’homme est le premier président musulman du Togo.

 

Alors qu’il occupait encore la fonction de directeur régional de la planification à Kara, sa présence a été remarquée en tant que militant du RPT, toujours présent dans les rassemblements politiques souvent en qualité de porte-parole. De par ses caractères d’amitié, il a réussi à inciter le désir de la population locale de le voir à la députation. Avec le soutien du parti au pouvoir, le RPT à l’époque, il a réussi ce coup. Bonfoh fut élu député en 1999 et accède à la vice-présidence de l’Assemblée nationale en 2002, le président à l’époque étant Fambaré Ouattara Natchaba.

 

À la mort d’Étienne Gnassingbé Éyadema le 5 février 2005, Natchaba devrait, selon les prévisions de la constitution, devenir président du Togo. Faure Gnassingbé, un fils de l’ancien président, est nommé président par le chef d’État-major des forces armées togolaises. Natchaba qui était en voyage en Europe revient précipitamment mais son avion a été détourné vers le Bénin voisin. Il devrait alors rentrer au pays par les frontières terrestres, sauf que ces frontières avec le Togo étaient déjà fermées.

 

Une mission habilement pilotée par le vice-président de l’Assemblée nationale El Hadj Abass BONFOH, l’Assemblée élit Faure Gnassingbé au poste de président à sa tête pour restaurer un semblant de légitimité constitutionnelle. Celui-ci doit terminer le mandat présidentiel de son père.

 

Sous la pression de la CEDEAO, de l’Union européenne, de l’Union africaine et de l’ONU, Faure Gnassingbé renonce d’abord à rester au pouvoir jusqu’à la fin du mandat du président sortant, puis démissionne de son poste de président de l’Assemblée nationale le 25 février 2005. Bonfoh, toujours vice-président, devient alors président de l’Assemblée (et par conséquent président par intérim du Togo). Ainsi, est-il resté président par intérim du Togo jusqu’à l’élection présidentielle du 24 avril 2005. Après les résultats de la présidentielle annoncés par la CENI, Faure Gnassingbe reprend sa place de président le 4 mai. El Hadj Abass Bonfoh redevient alors président de l’Assemblée nationale.

 

El Hadj Abass BONFOH est fervent membre du Rassemblement du peuple togolais (RPT) devenu aujourd’hui Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir. « C’est un membre influent de notre parti », avaient constaté des élus du RPT, qui ont précisé qu’il a joué un grand rôle dans les modifications de la Constitution qui ont permis l’arrivée de Faure Gnassingbé à la tête de l’Etat.

 

Toujours fidèle à son parti politique, aujourd’hui UNIR, l’homme aux cheveux gris voit en Faure Gnassingbé, réélu à la tête de l’Etat togolais à l’issue des élections du 22 février dernier, l’homme providentiel en qui la nation peut totalement compter.

 

«A la question de savoir quel regard je porte sur la gouvernance du pays par le président Faure Gnassingbé, je vous assure, c’est l’homme providentiel. Le Togo bouge, le Togo évolue. Quand je prends entre autres le domaine des infrastructures, les routes par exemple, un moyen de développement dans un pays, je crois plus qu’un effort est fait. Le Togo redevient attrayant, renoue avec un dynamisme diplomatique comme économique», avait laissé entendre Abass Bonfoh dans une interview accordée à un site local.

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