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Que nous racontent les plus vieux casinos du monde? 



Le jeu est ancré dans la civilisation humaine, comme l’une des plus anciennes. Au point que des phrases demeurent célèbres. Jules César, déclare, au moment de traverser le Rubicon : « Alea Jacta Est ». On a reconnu la forme « Alea », signifiant aussi bien le dé comme objet que le hasard comme phénomène. 

Bien plus tard, pour définir la perfection lovée au cœur même de la nature, Albert Einstein ne déclarait-il pas : « Dieu ne joue pas aux dés » ? 

Les maisons de jeux ont traversé toutes les époques, à l’intention des classes oisives ou dirigeantes. Les vieux casinos sont des monuments porteurs d’histoire, dont il faut déchiffrer les règles et usages, savoir qui les fréquentait, en faire la chronique. 

Il Ridotto de Venise, jamais sans le masque

Un des plus anciens casinos d’Europe se trouve à Venise : la famille royale de Venise l’a fait construire en 1509, à une époque tumultueuse où la ville est aux prises avec les Ottomans d’un côté, la Ligue de Cambrai et des Français de François 1er. 

Il Ridotto (la salle privée) n’est devenu une maison de jeu qu’en 1638. Elle appartient au Gouvernement et on la considère comme le premier casino public à but mercantile, ouvert durant tout le carnaval qui s’étend alors sur six mois ! On y pénètre seulement masqué. L’esprit du carnaval veut que trois prostituées, ambassadeurs, aventuriers, aristocrates et usuriers jouent sans se soucier de qui ils côtoient. La licence et le jeu font alors bon ménage, attirant voyageurs et libertins, tels Giacomo Casanova.

Exilé en France, il fréquente l’aristocratie financière et co-invente une forme de loterie qui renfloue les caisses de l’État. 

Le casino de Wiesbaden, l’enfer du joueur. 

Découvert par les Romains, c’est d’abord un lieu de cures thermales disposant de 28 sources d’eau chaude et d’une d’eau froide.

Il s’illustre par un design intérieur néoclassique qui régale l’esprit du visiteur. 

Le Duc de Nassau-Usingen lui accorde sa première licence de jeu en 1771. On y introduit la roulette, très populaire, en 1782. Toute l’élite des notables comme des écrivains ou poètes s’y côtoient pour y chercher fortune. L’un des plus célèbres y a laissé tous ses biens en 1868, à tel point qu’à titre posthume, Wiesbaden en a éprouvé du remords et lui a consacré un salon entier. On l’a compris, il s’agit de Fiodor Dostoïevski, l’implacable auteur du « joueur », qui y transcende sa propre turpitude en création.

Le Casino de Spa, premier d’Europe ?

Étonnamment, c’est, également en 1771, même année que Wiesbaden, que le projet d’investisseurs locaux aboutit pour satisfaire les curistes fortunés qui fréquentent les centres de cures de Spa. Les prospectus touristiques belges le considèrent comme le plus ancien du vieux continent. 

L’Empereur Joseph II l’appelle le « Café de l’Europe », et les controverses y prirent une telle tournure que s’y déroula la célèbre « Querelle des Jeux de Spa », débouchant sur la révolution de Liège en 1789, à la même époque qu’à Paris.  

Le Casino « Royale » de Monte-Carlo

Le Prince Charles III en son propre honneur, conçoit de sortir le « Rocher » de son superbe isolement en y attirant des revenus par l’activité du jeu. François Blanc y crée la Société des Bains de Mer de Monaco, en 1862, et il prend l’allure d’un lieu prestigieux, qui attire 170.000 touristes dès 1869, grâce à la ligne Nice-Vintimille. Deux versions de Casino Royale, avec un James Bond chaque fois différent, lui redonnent toutes ses flamboyances en 1967 et 2006. 

Le Golden Gate Casino

Anciennement Hôtel Nevada, aujourd’hui quelque peu dépassé, le Golden Gate Casino reste planté au milieu de la ville comme le fondement de l’esprit Vegas en version originale.  Né en 1906, le jeu est interdit en 1910, contraignant les propriétaires à faire disparaître les tables de jeux, roulettes et tout ce qui aurait pu les mettre en danger. Plus tard, la prohibition se tourne sur l’alcool. Des anecdotes racontent qu’au cours de rénovations, des ouvriers ont retrouvé des bouteilles de whisky dissimulées dans les fondations des murs. 

Dans les années 1960, il devient le lieu de villégiature de Sammy Davis Jr, Frank Sinatra et Dean Martin. En 2013, le Golden Gate est nommé l’un des « plus beaux hôtels de charme de Vegas » par USA Today.  

Revisiter le monde de façon ludique

Ce petit raccourci à travers l’histoire nous le suggère : il devient simple de comprendre les enjeux de diverses époques, ou l’inventivité de tel homme resté célèbre, en parcourant simplement ces lieux de culture que sont les anciens casinos. Pourquoi se dressent-ils là, fourmillant de récits inexplorés ? Il est temps que ces édifices abattent leurs cartes et que nous devenions pourquoi certains illustres personnages se sont réfugiés, comme Alice, dans leurs pièces dérobées imaginaires.



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