Dans une scène d’audience dramatique au tribunal correctionnel de Paris, Magali Berdah, l’ancienne « reine des influenceurs« , a critiqué avec véhémence le rappeur Booba dans le cadre d’un procès impliquant 13 personnes accusées de cyber-harcèlement massif à son encontre.
Au cours d’une audience tendue, Berdah a raconté avec émotion les tourments auxquels elle a été confrontée à partir de mai 2022, lorsqu’elle est devenue la cible de dizaines de milliers de messages d’insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux. La voix parfois entrecoupée de sanglots, elle a révélé la gravité du cyber-harcèlement, déclarant qu’elle avait failli envisager de s’automutiler pendant l’assaut des abus.
Accusations et insultes
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Le tribunal a entendu des détails effrayants sur les messages reçus par Magali Berdah, notamment des menaces de mort et des remarques désobligeantes telles que « crève », « sale pute » et « arnaqueuse ». Treize personnes sont jugées pour leur participation présumée à ce harcèlement, et la procédure se poursuivra jusqu’au 5 décembre.
Berdah a pointé du doigt le rappeur Booba, l’accusant d’avoir joué un rôle important dans le flot d’insultes et de menaces. Elle décrit comment Booba a partagé un lien vers un groupe Telegram où des personnes appelaient à la décapiter et à la brûler, ainsi que son adresse. Berdah a exprimé sa détresse, souhaitant que Booba l’ait confrontée physiquement au lieu de la soumettre à une haine implacable en ligne.
Impact sur la vie de Magali Berdah
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Les conséquences du cyber-harcèlement ont été profondes pour Magali Berdah, qui a dû déménager deux fois, retirer sa fille aînée de l’école et endurer un profond sentiment d’isolement. Elle a déploré la perte de la majorité de ses amis, qui ont été harcelés pour l’avoir soutenue.
Le procès concerne un total de 28 accusés, dont Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, est la figure centrale. Booba a été mis en examen en octobre et placé sous contrôle judiciaire pour harcèlement en ligne aggravé. L’enquête sur son rôle présumé dans le cyber-harcèlement se poursuit.