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Procès du 13 Novembre : Salah Abdeslam interrompt un enquêteur à la barre



Salah Abdeslam, mutique depuis son arrestation en 2016, a retrouvé la parole depuis le début des attentats du 13 Novembre, mais ne cesse de perturber les débats, en hurlant depuis le box des accusés.

 Lundi 13 septembre, il a une fois de plus fait parler de lui en criant : « C’est quand qu’on aura la parole ? », alors que le président Jean-Louis Périès écoutait le premier témoignage d’un enquêteur des services français de l’antiterrorisme.

« Monsieur Abdeslam, si vous continuez, vous allez sortir du box », le prévient, calmement mais fermement le président. L’enquêteur à la barre est un commissaire de police. Il s’est exprimé à la barre sous le couvert de l’anonymat mais sans masque.

L’intervention intempestive de l’accusé, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, n’a pas perturbé l’enquêteur. En détail, il décrit les « défis » d’une « enquête sans précédent » avec des « constatations simultanées sur huit scènes de crime », tout en procédant « à une collecte minutieuse de toutes les traces d’indices qui peuvent être microscopiques ».

Plus de 1 000 enquêteurs ont été mis sur le pont et confrontés à des « scènes indicibles », précise le policier, « dans un schéma de course contre la montre » et de « risque de sur-attentat ».

Son intervention, prévue sur plusieurs heures, doit être suivie des questions des avocats généraux, des avocats des parties civiles et de la défense. Ce mardi, il cédera la barre à la juge antiterroriste belge Isabelle Panou.

Tentaculaires, les investigations menées en Europe et au-delà ont permis de reconstituer la préparation et le déroulement des attaques pilotées par le groupe État islamique (EI), qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et à Saint-Denis.

Même si des questions demeurent, les enquêteurs sont parvenus en quatre ans à identifier commanditaires, planificateurs, artificiers, convoyeurs et intermédiaires de la cellule, ainsi que leur parcours de la Syrie à la Belgique, puis la France, via la route des migrants.

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