Le procureur du parquet national financier a requis 3 ans de prison et 30 millions d’euros d’amende, mercredi, à l’encontre de Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, jugé à Paris dans le cadre du procès des « biens mal acquis ».
On s’y attendait : le procureur du parquet national financier a estimé, mercredi 5 juillet, que Teodoro Nguema Obiang Mangue s’était rendu coupable de faits de blanchiment en France. Il a requis contre le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ce mercredi 5 juillet 3 ans de prison et 30 millions d’euros d’amende, ainsi que la confiscation de tous les biens saisis.
« Vous avez suffisamment d’éléments pour condamner, dans un dossier qui se caractérise en réalité par sa simplicité », a indiqué le procureur en direction du tribunal, qui suivra, ou non, son réquisitoire. Et d’ajouter : « Pour moi, il n’y a pas de place pour la relaxe. »
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Commandez MaintenantLa partie civile − composée de la Coalition pour la restauration de la démocratie en Guinée équatoriale (Cored) et de Transparency International France − avait auparavant plaidé contre celui qu’elle avait appelé « le champion du blanchiment », « petit Ubu roi de carnaval et de casino », provoquant les foudres des partisans du prévenu.
« Justice raciste »
Parmi eux, l’ambassadeur de Guinée équatoriale en France. Ce dernier, excédé lors d’une suspension d’audience, a notamment évoqué une « justice raciste ». « La justice française n’est pas supérieure à la justice équato-guinéenne, et la France n’est pas supérieure à la Guinée équatoriale ! », a glissé le diplomate, présent à l’audience ce mercredi, comme depuis le début du procès.
La défense de Teodoro Nguema Obiang Mangue, composée de Sergio Tomo, Emmanuel Marsigny et Thierry Marembert, plaidera à son tour jeudi 6 juillet afin de convaincre le tribunal de relaxer son client.
Jeune Afrique