Présidentielle ivoirienne : Les députés RHDP demandent à Alassane Ouattara d’être candidat

Publié le 22/07/2020 - 06:27

Texte par : Echo Web Afrique

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Les députés RHDP autorisent l’actuel président ivoirien à se présenter pour la troisième fois. L’élection présidentielle ivoirienne s’avance à grand pas. Le président actuel avait dit qu’il ne se représentera pas. Après la mort de son dauphin, son remplaçant, Amadou Gon Coulibaly, des cadres du parti estiment qu’il est l’homme de la situation.

Les députés, les sénateurs, mais aussi les maires du parti au pouvoir sont réunis ce mercredi et ce jeudi. « Et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que les députés ouvrent le bal et appellent le président à se présenter à un troisième mandat. Cela rejoint en fait la position du directeur exécutif du parti RHDP Adama Bictogo », explique RFI.

Les élus doivent se prononcer sur la question des parrainages notamment. Une chose est sûre : Alassane Ouattara est plébiscité par ses partisans quoi qu’on dise. Maintenant, il lui revient de décider mais tout porte à croire qu’il n’a pas le choix.

« Le seul choix qui vaille, c’est que le président Ouattara reprenne le flambeau », a déclaré dimanche sur TV5 le directeur exécutif du RHDP et ancien ministre, Adama Bictogo. Il l’a répété le lendemain sur Rdio France Iinternationale (RFI) : « A trois mois de la présidentielle, il nous est difficile de sortir du chapeau un nouveau leader. Le président Ouattara reste le grand rassembleur. »

Toute cette situation et la certitude de sa candidature résultent de la déclaration de candidature de l’ancien président Bédié . En effet, Alassane Ouattara avait dit qu’aucun de ses anciens camarades, ces gens de sa génération ne devrait aller aux élection.

L’actuel président a expliqué qu’il est temps de passer le flambeau, de donner la chance à la nouvelle génération pour diriger la Côte d’ivoire. Au cas où , Laurent Gbagbo ou Henri Konan Bédié se présente, il sera aussi candidat. A présent que le président Bédié est candidat. Alassane se sent obligé de revenir sur sa parole qui n’est en réalité pas loin d’une menace.