Affi N’guessan n’a plus de représentants au sein des Commissions électorales locales. Il a demandé à ses représentants de suspendre leurs participations aux activités des CEI locales. Marquant encore plus sa volonté de se ranger du côté de toutes les forces de l’opposition qui demandent des conditions transparentes pour l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Dénonçant le ” refus méprisant du gouvernement de poursuivre le dialogue politique”, l’AFD et la LMP font savoir qu’en l’état actuelle des choses, les élections à venir ne sauraient être crédibles pour plusieurs raisons. Parmi elles, ils pointent du doigt la mainmise totale du RHDP sur les CEI locales”. les bureaux des commissions locales, sont composés disent-ils à ” 100% de représentants du RHDP “.
Les deux organisations politiques arguent que “le juge suprême des élections est désormais frappé de suspicion légitime ” pour avoir selon eux validé la candidature d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat. Une situation qui crispe encore plus le climat politique à en croire l’AFD et la LMP.
Aussi, se fondant sur ce climat délétère, l’AFD et la LMP qui disent ne pas vouloir se rendre complices ” du hold-up électoral mis en place par le gouvernement, le Conseil Constitutionnel et la Commission électorale indépendante “, ont enjoint à leurs représentants “de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI”.
Mais, ils ne ferment pas la porte à la discussion. Ils appellent d’ailleurs tous les acteurs, le gouvernement notamment ”autour d’une table, afin de convenir des conditions générales” de l’organisation des élections présidentielle et législative. Par ailleurs, Affi N’guessan et Kabran Appiah appellent le Président Ouattara à sortir du “fétichisme des dates” pour faire baisser la tension.
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