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Présidentielle en Guinée : entre bataille de chiffres et violences post-électorales



Des violences ont été observées à Conakry et dans plusieurs régions du pays, ce mercredi. La commission électorale pourrait diffuser les résultats complets du scrutin vendredi « au plus tard », tandis que l’opposant Cellou Dalein Diallo se déclare d’ores et déjà victorieux.

Le bras de fer se durcit entre Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé. Après avoir proclamé la victoire de son candidat au lendemain du scrutin du 18 octobre, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition) a annoncé, ce mercredi, la publication des résultats compilés par ses représentants.

Dans une stratégie prévisible, l’adversaire du président sortant a devancé la Commission électorale nationale indépendante (CENI), seule habilitée à diffuser les résultats du scrutin, proclamant dès lundi sa victoire à l’issue du premier tour, « malgré de graves anomalies » dans la tenue des opérations de vote.

La Ceni a, quant à elle, commencé à publier mardi soir des résultats partiels. Selon les chiffres qu’elle a publiés, le président sortant, Alpha Condé, arrive en tête dans les quatre préfectures dont les chiffres ont déjà été compilés, à savoir Matoto (49,13 %), Matam (51,39 %), Kaloum (51,87 %) et Boffa (56,69 %).

Des chiffres rejetés par le parti de Cellou Dalein Diallo, qui se base sur des résultats compilés par ses propres représentants, déployés dans l’ensemble des 15 000 bureaux de vote. « Et pourquoi pas, c’est une tradition en Guinée ! Alpha Condé avait fait la même chose en 2010 », justifie à JA le directeur de la communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual.

« Nos délégués ont pris en photo ou saisi manuellement les résultats des procès-verbaux et les ont fait remonter, a-t-il par ailleurs expliqué lors d’une conférence de presse. C’est sur ces chiffres que nous nous sommes fondés pour annoncer notre victoire, qui ne souffre aucune contestation. »

« La seule région administrative qui a systématiquement refusé de nous remettre les procès-verbaux, c’est Kankan [fief du Rassemblement du peuple de Guinée, le parti d’Alpha Condé] », a-t-il néanmoins précisé, ajoutant que cela n’était pas de nature à remettre en cause la victoire de Cellou Dalein Diallo.

Résultats complets attendus vendredi

Une déclaration unilatérale, jugée « nulle et de nul effet » par la CENI. « Leurs résultats sont basés sur des chiffres envoyés par SMS, souligne le vice-président de l’institution, Bakary Mansaré. Nous ne pouvons pas les certifier. » Il rappelle que le travail de centralisation des résultats est effectué par la commission nationale de totalisation des votes, au sein de laquelle siègent notamment les commissaires de la CENI et un représentant de chaque candidat à l’élection présidentielle.

Selon lui, la commission électorale devrait publier dès ce mercredi soir des résultats concernant « au minimum » dix autres préfectures, sur les 38 que comptent le pays. « Le processus est rapide », assure Bakary Mansaré, qui ajoute que les résultats complets devrait être publiés « au plus tard vendredi ».

« La Ceni doit publier les procès-verbaux des résultats qu’elle annonce, insiste Ousmane Gaoual, afin de rassurer les Guinéens et la communauté internationale ».

Déployée dans 147 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire, la mission d’observation électorale de l’Union africaine (UA) affirmait ce mardi que « malgré quelques dysfonctionnements, la clôture et le dépouillement du scrutin se sont déroulés de manière satisfaisante ».

Les 25 observateurs de l’UA ont toutefois relevé la « représentation inégale des candidats en lice » dans les bureaux de vote et souligné que certains membres des bureaux de vote n’avaient pas « scrupuleusement respecté les procédures de dépouillement telles que prévues par la loi ». La mission estime toutefois que le scrutin s’est globalement déroulé dans « la transparence, le calme et la sérénité ».

Violences

L’annonce des résultats partiels par la Ceni a toutefois été suivie d’une crispation du climat à Conakry et dans d’autres régions du pays, où des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont été observés. L’UFDG estime à neuf le nombre d’individus tués depuis mardi, dont deux membres des forces de l’ordre.

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