La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé lundi qu’elle prendra une décision le 17 novembre sur la réintégration de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko sur les listes électorales, une étape cruciale pour sa candidature à la présidentielle de 2024.
Ousmane Sonko, un acteur central dans un conflit politique de plus de deux ans avec le gouvernement sénégalais, avait été radié des listes électorales en raison d’une condamnation dans une affaire de mœurs. Ses avocats ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO pour demander sa réintégration, affirmant que la radiation était illégale.
Un juge de Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, avait annulé cette radiation le 12 octobre, permettant potentiellement à Sonko de participer aux élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Cependant, le ministère de l’Intérieur a refusé de lui délivrer les fiches nécessaires pour recueillir les parrainages, une étape cruciale pour déposer sa candidature. Le ministère a argumenté que la décision du juge était encore en appel devant la Cour suprême.
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Commandez MaintenantLa Commission électorale nationale, responsable du processus électoral, avait pourtant demandé à la Direction générale des élections de rétablir Sonko sur les listes électorales et de lui fournir les fichiers nécessaires. Cette demande a été rejetée par la Direction générale des élections, ce qui a créé une impasse dans le processus de candidature de Sonko.
Les avocats de Sonko ont insisté sur l’urgence de la situation, soulignant que le délai pour déposer les parrainages pour sa candidature présidentielle approche rapidement. Ils ont plaidé devant la Cour de la CEDEAO pour que la décision du juge de Ziguinchor soit immédiatement mise en œuvre.
Du côté de l’État sénégalais, un représentant a demandé à la Cour de rejeter les demandes de Sonko, arguant qu’elles étaient motivées uniquement par des considérations politiques.La Cour de la CEDEAO a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 17 novembre. La décision de la Cour aura des implications significatives sur le paysage politique sénégalais et sur la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024.