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Présidentielle 2024 au Sénégal : Encore une mauvaise nouvelle pour l’opposant Ousmane Sonko

Présidentielle 2024 Au Sénégal : Encore Une Mauvaise Nouvelle Pour L'Opposant Ousmane Sonko

Les tensions politiques au Sénégal ont atteint un nouveau sommet alors que les autorités du pays refusent de délivrer les documents nécessaires à la candidature de l’opposant emprisonné Ousmane Sonko à l’élection présidentielle prévue en 2024. Cette décision, prise par le ministère de l’Intérieur, a été contestée par les membres de son parti dissous.

Un juge de Ziguinchor, dans le sud du pays, avait récemment annulé la radiation de M. Sonko des listes électorales, lui ouvrant la voie pour concourir à la présidentielle de 2024. Cependant, malgré cette décision judiciaire, la Direction générale des élections (DGE) refuse de délivrer les formulaires nécessaires pour recueillir les parrainages requis pour sa candidature. Les proches de Sonko dénoncent cette manœuvre comme une tentative de retarder le processus, compromettant ainsi sa candidature.

Cette situation a suscité l’indignation parmi les partisans de Sonko et d’autres membres de l’opposition. El Malick Ndiaye, un proche de M. Sonko, a appelé l’opposition à s’unir pour exiger des élections libres, inclusives et transparentes, et pour éviter ce qu’il qualifie de « hold-up électoral ». Les partisans de Sonko demandent également que les autorités respectent la décision du juge de Ziguinchor et permettent à l’opposant de participer à l’élection.

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La DGE, dans un communiqué transmis vendredi, a reconnu la demande du juge de Ziguinchor de réintégrer Sonko dans les listes électorales. Cependant, elle a souligné qu’aucune décision définitive n’a encore été prise dans cette affaire en raison des voies de recours exercées par l’État du Sénégal.

Ousmane Sonko, troisième lors de l’élection présidentielle de 2019, a été incarcéré fin juillet sous plusieurs chefs d’accusation, dont débauche de mineure, appel à l’insurrection, et atteinte à la sûreté de l’État. Son parti politique a aussi été dissous par les autorités le même jour, ajoutant à l’intensité du climat politique au Sénégal.

Cette situation préoccupante soulève des questions sur la démocratie et l’État de droit au Sénégal, mettant en lumière les défis auxquels l’opposition est confrontée dans son combat pour la participation équitable aux élections. Alors que les tensions montent et que les partisans de Sonko se mobilisent pour soutenir leur leader, l’issue de cette situation reste incertaine, laissant planer un doute sur le processus électoral à venir au Sénégal.