Le samedi 22 février, les Togolais ont voté pour élire leur Président à la tête du pays. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a ensuite donné les résultats provisoires de ce scrutin qui fait de Faure GNASSINGBE, vainqueur avec 72,36% de voix obtenues. Contesté par le malheureux candidat Agbeyomé Kodjo qui s’est déclaré vainqueur, aucune issue ou approche de solution n’a pas encore été trouvée.

Secrétaire Général des Fronts des Architectes de la République (FAR), le Pasteur Johannes K. BAVON a envoyé le vendredi 28 février 2020, une lettre ouverte aux Institutions nationales, sous-régionales et internationales demandant « l’annulation du scrutin présidentiel du 22 février 2020 au Togo ». Selon le pasteur Johannes Bavon, ce serait la solution la plus adéquate pouvant ternir cette affaire de fraude.
En effet, K. Bavon a envoyé la lettre à la présidence de la CENI puis à la Présidence de la Cour Constitutionnelle, Commission de la CEDEAO, Commission de l’Union Africaine puis au Groupe des 5 (France, Allemagne, Etats-Unis, Union Européenne et le Système des Nations-Unies) qui a pour objet une demande d’annulation du scrutin présidentiel du 22 février 2020 au Togo. « La situation que présente le scrutin présidentiel au Togo depuis le 22 février 2020 nous oblige a attirer votre attention sur le besoin immédiat de protéger aussi bien les droits des citoyens que la démocratie en général dans notre pays » pouvait-on lire dans le tout premier paragraphe de la lettre du pasteur Bavon.

Johannes K. Bavon avance comme raison, le fait que le parti au pouvoir ait fraudé les résultats. Il fait savoir dans la lettre que le parti au pouvoir a violé les dispositions du code électoral togolais qui sont entre autres, le refus unilatéral et illégal de mise à la disposition des subventions officielles aux candidats de l’opposition, bourrages d’urnes, votes sans carte d’électeur en faveur du parti au pouvoir, le refus de proclamer les résultats, bureau de vote par bureau de vote, pour ne citer que celles-là.

Pour lui, ceux sont là des raisons valables pour annuler ce scrutin. « Dans l’espoir d’une réaction prompte de votre part à cette demande, nous vous prions de croire, Excellences, en nos considérations les meilleures » ainsi se termine la lettre du pasteur Johannes Bavon.