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Présence du procureur du Qatar au Sénégal : un Gros mensonge d’états



Pour tenter de faire croire aux gens du Pds, et à l’opinion que Wade et Macky négocient, des sbires du pouvoir ont véhiculé dans la presse une fausse information sur la présence du procureur du Qatar au Sénégal. Mais, dans les aéroports, aucun mouvement en provenance de Doha n’a été noté. Et personne dans l’entourage présidentiel n’a pu confirmer la rencontre, avant-hier, entre Ali Bin Fetais Al Marri et le Président Macky à la gouvernance de Thiès, comme indiqué hier dans un autre journal.

La presse a mordu à l’hameçon. Au fur et mesure qu’Abdoulaye montre sa dimension incontournable dans l’élection présidentielle du 24 février prochain, on assiste à une sombre machination pour ingurgiter à l’opinion de fausses informations pouvant influer sur sa posture électorale. En effet, la présence au Sénégal du procureur du Qatar, Ali Bin Fetais al Marri, annoncée comme un scoop, est, selon d’autres sources, simplement fausse. Selon ces sources sûres au «Château», celui qui était venu chercher Karim Wade n’est pas au Sénégal et le «Patron» ne l’a pas reçu. «C’est totalement faux. C’est un mensonge éhonté et une manipulation de l’opinion», souligne une source digne de foi dans le système. Laquelle renseigne que la dernière personne que le président de la République a reçu à Thiès où l’on dit qu’il se serait entretenu avec cette grande personnalité internationale est le fils de l’homme d’affaires Baba Diaw Itoc, Pape. Et c’était vers 3 heures du matin. «Cette nouvelle n’a aucun commencement de début de vérité», ajoute une autre source.

Interrogés, nos radars à l’aéroport Léopold Sédar Senghor où il est censé atterrir n’ont détecté aucun mouvement en provenance du Qatar, ces dernières semaines. Pis, de nombreux membres de l’entourage présidentiel ne confirment cette arrivée encore moins ce tête prêtait aux deux hommes.

Ainsi, arriver à faire divulguer cette manipulation semble être une manière sournoise de créer un deal politique qui n’existe pas sur l’axe Dakar-Doha-Conakry. Car, concomitamment, cette nouvelle est tombée au moment où le père de Karim Wade, Abdoulaye, était en visite de deux jours en Guinée sur invitation du Président Alpha Condé. Et ce «remue-ménage» peut être vu comme une façon de vendre aux Sénégalais, aux militants du Pds surtout, d’intenses tractations diplomatiques. Lesquelles pourraient faire basculer les résultats de la Présidentielle en faveur de Macky Sall dont le système a ostracisé le fils de son prédécesseur pendant 7 ans avec notamment l’exhumation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui l’a condamné pour corruption, assorti d’une lourde amende.

Ainsi, cette Fakenews montre le «cabinet noir» a tenté d’instrumentaliser le plus friand de scoop dans la presse.

De plus, on voit mal un Etat souverain comme le Qatar faire une immixtion dans l’élection présidentielle sénégalaise dans ce timing. Cela, même s’il cherche une certaine influence en Afrique de l’ouest et que c’est ce procureur qui était venu chercher le fils du prédécesseur de Macky Sall pour l’amener en exil doré au Qatar, le 23 juin 2016. Mais ; comme le révélait le journal français Medipart, ce procureur du Qatar, Dr Fetais, est présenté comme une figure internationale de la lutte contre la corruption, lui qui est fondateur et président du Rolacc, un centre anti-corruption et représentant des Nations Unies pour la lutte contre les biens mal acquis. Et tout le monde se demande comment il peut expliquer son amitié avec Karim, condamné à six ans de prison pour corruption.

Les Fakenews pullulent à la veille du scrutin. Pour tenter de faire croire aux gens du Pds, et à l’opinion que Wade et Macky négocient, des sbires du pouvoir ont véhiculé dans la presse une fausse information sur la présence du procureur du Qatar au Sénégal. Mais, dans les aéroports, aucun mouvement en provenance de Doha n’a été noté. Et personne dans l’entourage présidentiel n’a pu confirmer la rencontre, avant-hier, entre Ali Bin Fetais Al Marri et le Président Macky Sall à la gouvernance de Thiès, comme indiqué hier dans un autre journal.

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