Les vents v@ginaux, parfois appelés « pets vaginaux » ou « flatulences vaginales », sont un phénomène naturel et inoffensif qui peut surprendre certaines femmes après ou pendant un rapport sexuel. Cependant, il n’y a pas de raison de s’inquiéter de cette émission d’air, qui est rarement pathologique.

Le v@gin, un organe musculaire très élastique, peut parfois se dilater et s’ouvrir davantage sous l’effet de l’excitation sexuelle. Cela peut entraîner l’entrée d’air dans la cavité vaginale. Lorsque l’air emprisonné dans la cavité v@ginale est expulsé, cela peut produire un son, généralement inodore contrairement à un pet intestinal.

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Bien que certains termes comme « frout » ou « foufoune » soient souvent utilisés pour désigner les vents vaginaux, les termes appropriés et châtiés sont « vents v@ginaux » ou « pets v@ginaux« . Les expressions anglaises telles que « chattering vulva« , « flatus vaginalis » et « garulitas vaginalis » sont également employées pour décrire ce phénomène.

Les vents v@ginaux sont un sujet qui a été peu abordé dans l’histoire de la gynécologie. Ce n’est qu’en 1974 qu’un traité de gynécologie évoque pour la première fois le phénomène des gaz v@ginaux. C’est dans les années 90 que le v@gin commence réellement à faire parler de lui. En 1995, un médecin srilankais publie un article à propos de « Six cas d’émissions de gaz par le vagin« . En 1996, l’américaine Eve Ensler écrit une pièce de théâtre qui sera traduite en 46 langues et jouée dans 130 pays. C’est « Le Monologue du v@gin » (The vagina Monologues), devenue la référence du féminisme contemporain.

Au cours d’un rapport sexuel, l’air ambiant peut entrer dans la cavité v@ginale. Certaines positions, comme la position « en levrette« , favorisent l’entrée et la sortie de l’air, ce qui peut entraîner des émissions de gaz v@ginaux. Cependant, il y a plusieurs facteurs qui peuvent contribuer à ce phénomène, notamment une lubrification intense, des changements de postures, une activité sportive responsable d’un relâchement des muscles qui soutiennent les organes du petit bassin, la constipation et les accouchements répétés.

Bien que les vents v@ginaux puissent être embarrassants, il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter. C’est un phénomène naturel qui peut arriver à toutes les femmes et il est important de comprendre qu’il n’y a pas de raison d’avoir honte et c’est inoffensif.