Selon une enquête récente du NIMHANS et du gouvernement indien, une femme sur quatre souffre de dépression, tandis qu’un homme sur sept en souffre. Vous vous demandez peut-être pourquoi il existe un tel écart entre les sexes en matière de dépression ?
Dans notre clinique, nous voyons davantage de femmes souffrant de dépression, tandis que les hommes souffrent davantage de problèmes tels que l’estime de soi, l’abus d’alcool et de drogues, et la colère incontrôlée. Bien qu’il s’agisse de stéréotypes sexistes typiques, ils n’en sont pas moins vrais. Certains types de dépression sont spécifiques aux femmes, comme la dépression post-partum, qui touche les femmes après la naissance d’un enfant.
Les chercheurs ont exclu les raisons socio-économiques, notamment la maltraitance, le faible niveau d’éducation et de revenu, de la disparité des cas de dépression entre les hommes et les femmes. Dans les économies avancées comme les États-Unis, le Canada et l’Europe occidentale, le pourcentage de femmes souffrant de dépression est plus élevé que celui des hommes, par rapport aux économies en développement comme l’Inde et aux nations sous-développées comme les pays d’Afrique subsaharienne. Cela indique que des facteurs biologiques peuvent être à l’origine de la prévalence de la dépression chez les femmes par rapport aux hommes. Comprendre cela peut conduire à de meilleurs traitements.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantUne étude menée sur des faux jumeaux a montré que les femmes étaient plus sensibles aux relations interpersonnelles, tandis que les hommes étaient plus sensibles aux facteurs externes liés à la carrière et aux objectifs. Il est intéressant de noter que pendant la pré-puberté, les garçons et les filles courent le même risque de dépression, alors que pendant la puberté, les filles ont une plus grande tendance à la dépression. Les chercheurs attribuent ce phénomène aux changements hormonaux.
Les femmes sont plus exposées au risque de dépression à plusieurs étapes clés de leur cycle hormonal, à savoir pendant la puberté, avant les menstruations, après la grossesse et à la péri-ménopause. Cela implique que les changements hormonaux féminins peuvent être un facteur déclenchant de la dépression. Une étude récente a indiqué que les femmes qui utilisent un contraceptif oral présentent moins de cas de dépression et d’anxiété que celles qui n’en utilisent pas, ce qui suggère que la surveillance des œstrogènes peut être utile.
Bien que je ne préconise pas les contraceptifs oraux pour enrayer la dépression chez les femmes hormonales, je préconise une consultation auprès d’un psychologue expérimenté qui a l’habitude de différencier et de traiter la dépression entre les sexes.