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Pourquoi aucun togolais ne figure dans le classement Forbes des francophones les plus riches ?



Comme chaque année, les chiffres faisant état des fortunes des milliardaires des quatres coins du monde occupent les premières pages du magasine Forbes. Le magasine a bien pris, cette année 2019 encore,  la peine de faire le détails du classement en différentes catégories notamment celle des plus riches en Afrique francophone. C’est alors le Cameroun et le Congo qui ont fait l’exploit, suivi aussi de Madagascar, du Sénégal et du Gabon. C’est avec une remarquable désolation que le Togo ne retrouve pas ses marques dans les rangs du top des milliardaires d’Afrique francophone. Que peuvent donc en être la raison ?

Serait-ce une infidélité de la part du magazine ou une erreur de sondage, ou simplement que le Togo ne donne pas suffisamment de preuves des fortunes d’un de ses fils pour ainsi se faire l’honneur de se voir sur les bancs des 20 premiers ?

Plusieurs raisons sont admissibles. Nous en évoquons ici seulement quelques unes, entre autres des raisons de discrétion de la part de certains hommes riches et des éventuelles limites dans la méthodologie de classement des fortunes par Forbes. 

  • Préférence de discrétion de certains hommes riches 

Selon le journal Le Monde, le classement Forbes passe à côté de fortunes gigantesques dissimulées par leurs propriétaires dans des juridictions discrètes et des structures opaques, comme les sociétés écran, les fondations ou les trusts. L’exemple de l’homme d’affaires américain James « Jim » Simons en est une preuve édifiante . La fortune de ce fondateur d’un puissant fonds spéculatif new-yorkais était estimée à 18,5 milliards de dollars en 2017. L’enquête « Paradise Papers », publiée en novembre 2017 par une centaine de médias internationaux et par également Le Monde , a pourtant permis d’établir qu’il avait dissimulé entre 7 milliards et 15 milliards de dollarssupplémentaires dans un trust confidentiel aux Bermudes, dont Forbes n’avait bien sûr jamais eu connaissance. Serait-ce le cas des togolais comme Gervais Koffi Djondo ou autres personnalités du pays ? La même question se pose pour le président russe, Vladimir Poutine : les « Panama Papers » ont montré en 2016 qu’il contrôlait, par l’intermédiaire de proches, des actifs importants dans les paradis fiscaux… Mais il ne figure pas dans les pages de Forbes. Il est alors clair qu’à défaut de fuites massives de données confidentielles, la nature réelle du patrimoine des milliardaires reste donc bien souvent inconnue du grand public – et de Forbes

  • Limites et conditions de classement de Forbes 

L’exactitude de la fortune affichée d’un individu dépend de la qualité de l’enquête journalistique, mais surtout de la transparence des déclarations du milliardaire. Or, il s’agit d’une vertu peu répandue à ce niveau de patrimoine.

«Forbes» ne mesure qu’une partie de la richesse. Contrairement à une idée reçue par Le Monde,  le classement Forbes ne mesure pas l’ensemble de la richesse d’un individu, et on comprend aisément pourquoi : avec toute la bonne volonté du monde il serait bien impossible à ses journalistes d’examiner exhaustivement tous les comptes bancaires, propriétés immobilières, tableaux, yachts et jets privés des grandes fortunes mondiales.

Tout le monde n’est pas pris en compte. De nombreuses personnalités publiques ne sont pas prises en compte dans le classement du vénérable magazine. Il en va ainsi de la plupart des monarques de la planète, qui jouissent pourtant d’une richesse considérable. Mais pour Luisa Kroll et Kerry Dolan, de Forbes, l’explication tient au fait que « leur argent est par essence dû à leur position de dirigeant. En d’autres termes, leurs biens appartiennent en réalité à leur pays (…). Quand ils mourront, la fortune ira au prochain roi ou sultan. ». Plus un régime est corrompu, mêlant l’argent public et les intérêts privés, et plus l’évaluation des fortunes se complique. Forbes le confirme d’ailleurs cette année dans un article où il explique avoir exclu de son classement tous les milliardaires saoudiens : emprisonnés ou dépossédés de leurs actifs dans le cadre de la récente campagne « anticorruption » menée par le régime, leur fortune exacte est aujourd’hui impossible à calculer. Serait-ce la raison de l’absence des noms de personnalités publiques togolaise comme

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