Homme politique et numéro un de la république beninoise, Patrice Talon a eu un entretien avec les médias français plus africains précisément France 24 et RFI. Le président du Bénin a pris la peine d’évoquer l’affaire du remplacement du FCFA par l’école.

Invité de façon spéciale par Marc Perelman de France 24 et Christophe Boisbouvier de la RFI, le président béninois Patrice Talon prenant la parole s’exprime de manière suivante : « Le changement par rapport à l’affaire du [ franc CFA] est bien sûr convoité de tous, c’est à dire nous ici, ainsi que le gouvernement français lui même. Il faut dire que nous sommes d’avis pour ce changement de monnaie qui par dessus tout n’a jamais constitué un gêne. » Il ajoute à cet effet que ceci a été adopté de façon unanime et sans contrainte.

Il faut souligner que le Président Patrice Talon du Bénin est tout d’abord un allié et défenseur du FCFA depuis un moment. Son parler le démontre si bien même si cela reste camouflé.
On peut le confirmer si haut suite à cette prise de parole où il dit qu’en fait le problème du Franc CFA est beaucoup plus psychologique que Technique. Pour lui c’est la conception que l’on a à propos de cette monnaie. C’est dans cette logique qu’il dit, « Une monnaie a deux valeurs. Il y a la valeur technique et la valeur psychologique. Cet état de chose est devenu un problème pour le franc CFA. Mais un problème psychologique, pas un problème technique ».
Pour lui, c’est tant mieux que la France ne fasse plus partie des constitutions gérant le Franc CFA. Elle n’aura plus à décider de quoi que ce soit.
Il termine en disant que la Banque des Etats d’Afrique de l’Ouest sera dorénavant le seul gérant des activités en ce qui concerne le FCFA et ceci en collaboration avec les autres Banques et partenaires. C’est ainsi que Talon voit la fin de la gouvernance de la France sur le FCFA en Afrique.