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Pollution dans l’Arctique russe : voici le temps que prendra le nettoyage



Pour nettoyer les 21 000 tonnes de carburant que contenait le réservoir d’une centrale thermique se sont déversées dans l’Ambarnaïa et les terrains proches de cette rivière.

les tonnes de déchets de carburant déversés dans l’Arctique, des produits spéciaux vont être dispersés pour décomposer ou absorber le diesel n’ayant pu être pompé, cette dernière opération devant durer “au moins huit à dix jours“.

Une enquête a été ouverte contre le maire de Norilsk, ville de l’Arctique proche du site d’une fuite de carburant qui a provoqué une pollution écologique sans précédent, ont indiqué ce jeudi les autorités russes. Cette enquête pour “négligence” vise Rinat Akhmetchine, qui a manifesté selon le Comité d’enquête russe “son incapacité à remplir ses fonctions dans une situation d’urgence“.

Le 29 mai, 21 000 tonnes de carburant que contenait le réservoir d’une centrale thermique se sont déversées dans l’Ambarnaïa et les terrains proches de cette rivière, teintant les cours d’eau en pourpre. Le président russe Vladimir Poutine a alors décrété l’état d’urgence et sermonné l’oligarque Vladimir Potanine, le patron de Norilsk Nickel.

M. Akhmetchine, conscient de la quantité de carburant déversée par le réservoir, n’a pas pris les mesures appropriées pour répondre à l’urgence“, précise l’agence, qui estime qu’il a échoué à organiser les opérations de secours à temps. Le maire “n’a pas organisé de contrôle et de surveillance de l’environnement et n’a pas prédit l’évolution et les conséquences” de la catastrophe, ajoute le Comité d’enquête dans un communiqué.

S’il est reconnu coupable, le maire risque une lourde amende, des travaux “correctionnels” ou jusqu’à six mois de prison. La centrale thermique d’où ont fui les hydrocarbures est située à une dizaine de kilomètres de Norilsk, une ville industrielle d’environ 180 000 habitants.

Le dégel du permafrost comme facteur ?

Présent dans cette région du Grand Nord russe, le directeur général de Transneft Sibérie, Victor Bronnikov, chargé d’une partie des opérations de dépollution, a déclaré que si la situation se “stabilisait”, le pompage des polluants allait encore durer “au moins huit à dix jours”.

Mais le “nettoyage complet va prendre des années“, a-t-il prévenu, car des produits spéciaux vont être dispersés pour décomposer ou absorber le diesel n’ayant pu être pompé après s’être répandu dans cette zone marécageuse au printemps.

Les employés de Transneft ont mis dans la rivière des pompes pour aspirer l’eau souillée, colorée de rouge et retenue par des barrages flottants. Elle est ensuite stockée dans des cuves installées sur place. Les équipes accèdent au site en hélicoptère et s’y déplacent en engin chenillé ou en bateau pneumatique.

Sur le front judiciaire, le directeur de la centrale thermique où le réservoir de diesel a cédé, Pavel Smirnov, l’ingénieur principal Alexeï Stepanov et son adjoint Iouri Kouznetsov ont été arrêtés, a annoncé mercredi le comité d’enquête russe. Ces trois responsables de cette filiale du grand groupe minier russe Norilsk Nickel encourent jusqu’à cinq ans de prison.

Ils sont accusés d’avoir continué à exploiter la citerne sans effectuer les réparations dont la nécessité avait été établie en 2018. Pavel Smirnov a été placé en détention provisoire jusqu’au 31 juillet selon le tribunal de Norilsk, cité par l’agence publique TASS.

L’entreprise estime que l’accident a probablement été provoqué par le dégel du pergélisol – ou permafrost, conséquence du changement climatique, qui aurait entraîné l’effondrement des piliers soutenant la citerne. L’accident est considéré comme l’un des pires dû aux hydrocarbures dans l’Arctique russe, une région fragile où les exploitations minières, gazières et pétrolières sont nombreuses et la pollution un problème croissant depuis l’époque soviétique.

Crédit photo: l’express

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