Les Centrafricains font face à une crise inédite. La réélection du président Faustin Archange Touadéra en décembre 2020, a engendré des grincements de dents au niveau des rebelles. Ceux-ci ont décidé de passer à l’offensive pour contraindre le président à la démission.
Actuellement, les forces rebelles contrôlent les deux tiers du pays. Ces soldats encerclent la capitale de la République Centrafricaine (RCA), Bangui. L’état d’urgence a été décrété en début de ce mois afin de faire face à la protestation de ces terroristes. Selon l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé qui s’est classé en troisième position à l’issue de l’élection, décrit cette situation comme une crise apocalyptique.
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Commandez Maintenant« Je ne peux pas quitter Bangui… sans une escorte militaire lourdement armée », a-t-il confié par téléphone à l’agence de presse Reuters. Et d’ajouter : « Imaginez, alors, la population. Ajoutez le couvre-feu et l’état d’urgence – c’est vraiment une situation apocalyptique ». En effet, les attaques des rebelles mettent la Centrafrique dans une situation alarmante.
Selon l’ONU, plus de 200 000 personnes ont fui leurs foyers depuis que le conflit a éclaté le mois dernier. Actuellement, Bangui est défendue par les forces gouvernementales soutenues par les troupes de l’ONU, russes et rwandaises. La RCA est l’un des pays les plus pauvres et les plus instables d’Afrique et environ la moitié de la population dépend de l’aide humanitaire.
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« Un renforcement militaire n’est pas la seule solution pour faire face à la crise sécuritaire, humanitaire et économique qui menace de plonger un des pays les moins développés du monde dans un coma complet », a déclaré Martin Ziguélé qui salue l’appui de l’ONU qui compte envoyer d’autres casques bleus au front.