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PLUS DE 51 MILLIONS D’EMPLOIS MENACÉS EN EUROPE D’ICI 2030



Le sujet fascine autant qu’il inquiète. On sait depuis un moment déjà que l’automatisation du travail menace de nombreux emplois et oblige la plupart des salariés à se former tout au long de leur vie. Certains responsables politiques souhaitent de leur côté la mise en place d’un revenu universel pour permettre aux citoyens de conserver une rémunération décente une fois que leur travail sera effectué par une machine.Un rapport du McKinsey Global Institute consacré au travail en Europe s’est particulièrement intéressé à cette problématique. Plusieurs constatations très intéressantes en ressortent. Les analystes confirment l’impact de l’automatisation. Ainsi, 53 millions d’emplois, soit 26 % de la main d’œuvre européenne sont menacés. Et la pandémie actuelle ne ferait qu’amplifier ce phénomène.

De nouvelles compétences seront nécessaires

« Trois groupes professionnels représentent environ la moitié de tous les emplois à risque en Europe : le service à la clientèle et les ventes, les services de restauration et les professions du bâtiment. Les emplois les plus exposés aux pertes d’emplois se chevauchent dans une certaine mesure avec ceux les plus vulnérables à une évolution vers l’automatisation. Environ 24 millions d’emplois, soit près de 50 % du nombre d’emplois déplacés par l’automatisation, sont menacés à la fois par les conséquences post-COVID-19 et par l’automatisation », estime le McKinsey Global Institute.

Pas de panique pour autant, puisque ces pertes seraient compensées par de nouveaux emplois créés dans les secteurs de l’éducation, les technologies de l’information et des communications, la santé et le travail social.

Ces évolutions ne se feront malheureusement pas sans difficulté et sans un investissement important dans la formation professionnelle. De fait, les auteurs estiment que l’automatisation, si elle se poursuit à son rythme actuel, modifiera le quotidien de travail de l’ensemble des travailleurs européens. Ils devront très probablement acquérir de nouvelles compétences car certaines de leurs tâches actuelles seront effectuées par des machines.

Cette conclusion rejoint en partie l’étude de la Brookings Institution dont nous vous parlions l’an dernier. Elle concluait que même les travailleurs hautement qualifiés ne sont pas protégés de l’automatisation.

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