Petit Denis, de son vrai nom Denis Koulaté, est né le 23 septembre 1976, à Tabou, Bas-Sassandra. C’est un chanteur, parolier et compositeur d’origine ivoirienne. Il est l’un des pionniers du Zouglou, une musique qui a été popularisée à travers le monde par son concours. Il est considéré comme un ambassadeur de la culture ivoirienne en Afrique.

Ainsi, Petit Denis, spécialement invité dans l’émission « A l’affiche », partage ses expériences depuis sa vie dans les bidonvilles jusqu’à maintenant. Icône de sa génération et vedette du Zouglou, l’artiste Petit Denis pour commencer demande à ce qu’on ne l’appelle plus Petit Denis mais « Denco Capitaine El Capo » puisqu’il se dit être vieux père maintenant.
Invité par Amobé Mévégué, Petit Denis parle de sa vie de ghetto à laquelle il souhaite mettre fin actuellement. Il indique qu’il a débuté sa vie dans ces endroits, a été inspiré dans sa carrière musicale par ce milieu et n’a pas honte de le dire aujourd’hui. Il rappelle aussi que la plupart de ceux qui ont vécu dans le ghetto en son temps se retrouvent aujourd’hui grâce à lui.

Il raconte sa vie qui a débuté avec l’herbe ( la drogue) et d’autres stupéfiants qui ont autrefois terni son image. C’était si triste ces moments dit-il mais Denco El Capo affirme que : « Ça a été un moment de ma vie. Je ne peux pas le nier. Maintenant j’ai pris conscience ». La vedette du Zouglou à cet effet profite pour adresser un message à ses fans et plus particulièrement aux jeunes qui veulent le prendre pour exemple.

« Il y a beaucoup de jeunes qui me copient comme exemple et se retrouvent à travers moi. Alors, si je continue dans la drogue, quel exemple puis-je leur donner? Donc, j’ai fait marche-arrière pour me forger de manière à ce que ces jeunes sachent qu’on peut s’en sortir » déclare Denco El Capo. Il stipule aussi que sa partition est de faire savoir aux jeunes le bon et les mauvais côté des choses.
Pour finir, il adresse à tout ceux qui migrent vers l’extérieur d’arrêter de se jeter à l’eau et d’aller mourir en désert « car c’est ensemble que nous pouvons construire l’Afrique » a-t-il lancé pour conclure.