En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Paul Biya : la nouvelle gaffe de Macron sur l’Afrique après Ouattara



Saïd Penda critique les pressions et menaces d’Emmanuel Macron contre Paul Biya sur les massacres au Cameroun, une gaffe selon lui.

Le président Macron, comme on le sait a révélé publiquement hier à un activiste Cameroun que c’est grâce à ses pressions que plusieurs dizaines d’opposants camerounais ont été libérés par le dictateur, avant d’ajouter qu’il fera encore pression sur paul biya.

Mieux, « dès la semaine prochaine », a ajouté le président français, il mettra à nouveau pression sur le vieux dictateur, afin que opposants encore en détention soient libérés et que des négociations puissent aboutir à la fin des combats en zone anglophone. L’activiste qui milite pour le changement et l’instauration de la démocratie au Cameroun s’en est délecté de ces révélations.

Mais passée l’euphorie, on ne peut s’empêcher de constater que par ces déclarations somme toute populistes, le président français s’est tiré une balle dans le pied. Il confirme en effet ce que nous, opposants du tyran avons toujours soutenu : si la dictature perdure au Cameroun c’est parce que ce régime barbare bénéficie de la bienveillance de la France. Les déclarations de M. Macron démontrent bien que le régime biya ne résiste à aucune de ses pressions. Autrement dit, si Macron demandait à paul biya d’instaurer la démocratie et de dégager, il n’aurait d’autre choix que d’obéir à l’injonction de son maître.

Aveuglé par son instinct populiste et alors qu’un profond désamour s’est installé entre le peuple français et lui, Emmanuel Macron s’installe dans ce que je qualifierai de « diplomatie de la rue ». La montée du sentiment anti-français dans les ex-colonies de ce pays contribue aussi à faire perdre à Emmanuel Macron tout sens d’analyse du contexte dans lequel un Chef d’Etat doit prendre la parole ; comment il doit la prendre ; ce qu’il peut dire ou ne pas dire. Il écoute la rue et, non seulement il répond à la rue, mais il lui arrive même de répondre dans la rue.

La réaction d’Emmanuel Macron n’a pas été la première gaffe dans ce registre d’un populisme aveuglant et imbécilisant. Tout aussi surréaliste et déplacé a été la présence d’Emmanuel Macron et ses propos lors de sa visite à Abidjan où la mort prochaine du F.CFA a annoncée. Par sa présence et les déclarations faites à cette occasion par le président français, il a compromis une annonce qui aurait dû être celle des Africains au profit des Africains. Alassane Ouattara aurait fait l’annonce de la fin du CFA entouré de ses pairs de l’UEMOA, qu’elle n’aurait pas suscité la polémique qui l’a accompagnée.

Mais le président Macron voulait être vu et reconnu comme celui qui a « rendu à ces pays africains leur souveraineté monétaire », et il n’a pas pensé à l’interprétation qui découlera de sa présence au moment de l’annonce. Une faute d’amateur, qui ne saurait s’expliquer que par la soif de légitimité et la boulimie de reconnaissance d’un homme que personne n’avait vu venir et qui a réussi un hold-up ; un vrai accident de l’histoire à l’égo surdimensionné.

Je me rappelle de ce très beau documentaire sur la marche vers la cime du pouvoir d’Emmanuel Macron où on montre comment il a été préparé physiquement et coaché (communication, prise de parole en public, etc.) pour prendre le pouvoir. Mais à l’analyse de ses nombreux dérapages depuis qu’il exerce la plus haute charge de l’Etat, on peut conclure qu’on a appris à Macron comment on devient président, mais on a oublié de lui apprendre comment est président. Car autant il aura été un excellent candidat et redoutable challenger pour ses concurrents, autant il restera dans l’histoire de la France contemporaine comme un piètre président de la république.

Ce qui est vrai, est vrai !

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !