Un récit sincère et profondément personnel qui fait rage sur le net. Le pasteur camerounais Faveur a parlé d’une expérience traumatisante de son passé, révélant comment il a été initié à l’homosexualité par des membres de sa propre famille. L’histoire de cet homme de Dieu est un rappel effrayant des vulnérabilités auxquelles les enfants sont confrontés et de l’importance d’un environnement favorable.

Le pasteur Faveur a raconté un incident survenu en 2009 alors qu’il n’était qu’un jeune garçon dans son village. La nuit a commencé assez innocemment, mais elle a rapidement pris une tournure sombre. « Il était quelques minutes avant minuit, et nous étions dans une maison au bord de la route », a-t-il commencé. Le sentiment inquiétant qu’il a ressenti en entrant dans la pièce avec sa grand-mère s’est rapidement transformé en une réalité horrible.

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Entouré de ses oncles, qui étaient beaucoup plus jeunes, Faveur a senti le danger. Il supplia sa grand-mère de le protéger, mais sa réponse fut troublante. « Elle m’a dit que si je voulais qu’elle soit mangée », se souvient Faveur, faisant allusion à la peur et à la coercition qui planaient sur la situation.

Le rituel traumatique vécu par le pasteur Faveur

Une fois à l’intérieur de la pièce, les choses prirent une tournure sinistre. Un cercle se forma, avec Faveur au milieu, se sentant isolé et vulnérable. L’oncle le plus âgé s’approcha de lui, et ce qui se passa ensuite fut un événement traumatisant qui le hantera pendant des années. « Il m’a embrassé et craché dans ma bouche. Puis il m’a demandé d’avaler », raconta Faveur, la voix lourde du poids du souvenir.

La nuit ne s’arrêta pas là. Tôt le lendemain matin, Faveur fut emmené dans une forêt, où il fut soumis à un rituel dérangeant. « On m’a lavé avec de l’eau d’écorce et on a tué une chèvre. On m’a donné la tête de la chèvre et j’ai dû faire le tour de la propriété familiale », dit-il. Cette expérience bizarre et terrifiante marqua un changement radical dans sa vie.

Une vie qui échappe à tout contrôle

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Après cette nuit-là, la vie de Faveur a pris un tournant radical. Il est devenu de plus en plus extraverti, mais pas de manière positive. Il a commencé à entendre des voix, dont l’une l’a poussé à faire du mal à sa propre mère. Le traumatisme psychologique qu’il a subi l’a laissé avec le sentiment d’être détaché de la réalité, comme s’il était constamment entouré de personnes invisibles.

Au milieu de ce chaos, le comportement du pasteur est devenu incontrôlable. « C’est à ce moment-là que j’ai décidé de coucher avec des hommes et que je me suis mis à la drogue », a-t-il admis. Les cicatrices émotionnelles et psychologiques de cette nuit l’ont conduit sur le chemin de l’autodestruction.