Le 8 avril dernier, une partouze organisée à Kinshasa s’est terminée en tragédie avec la mort d’un homme. Les causes de son décès étaient inconnues jusqu’à ce que la police publie un communiqué expliquant que le défunt, Gabi Bembi, est mort d’une crise alors qu’il était transporté au commissariat provincial de Kinshasa.

La ville de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, a été le théâtre d’un scandale le week-end dernier. Une soirée de débauche de partouze organisée dans le quartier Gramalic de la commune de Ngaliema a mal tourné, entraînant la mort d’une personne et des bavures policières.

Selon les médias locaux, des hommes et des femmes ont participé à cette soirée arrosée et à volonté sexuelle moyennant un paiement de 50 à 70 dollars américains. La police a effectué une descente musclée au lieu de la soirée, forçant les filles à se déshabiller et les filmant. Les policiers auraient également torturé le présumé organisateur de l’événement, un chauffeur de la MONUSCO nommé Gaby Bembi, jusqu’à ce qu’il perde la vie.

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Arrestation des policiers suite à la partouze

Le communiqué signé du Commissaire Provincial de la Police Ville de Kinshasa, le Commissaire Divisionnaire Kasongo Kitenge Sylvano, a admis que des bavures policières ont été commises lors de l’interpellation des mis en cause. Le Commissaire a également annoncé l’arrestation de trois policiers hauts gradés impliqués dans l’affaire.

Il s’agit de l’OPJ instructeur, le Commissaire Supérieur NZAMA KAYUMBA Victor, Matricule 1195801963187, de l’Officier de permanence commis en date de l’incident, le Commissaire Principal BISIMWA MULASHI Delphin, Matricule 1196902603293 et le Signataire de l’Avis de Recherche, en la personne du Commissaire Supérieur MONDJIA MATSINGI Faustin, Matricule 1196100071671.

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Recherches en cours pour retrouver les autres policiers impliqués

Le communiqué a également indiqué que des recherches se poursuivent pour retrouver les autres policiers impliqués dans cette affaire de partouze. Les autorités ont pris des mesures pour garantir que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes. Cette affaire a créé une grande agitation en RDC, car elle implique des membres de la police qui ont la responsabilité de protéger les citoyens.