Mardi 27 avril dernier, la Cour de justice de la CEDEAO a décidé de mettre la pression sur les haute autorités du Sénégal afin d’obtenir l’annulation de la loi sur le parrainage imposée dans le cadre des élections. La réaction de l’institution de la sous-région a déplu à Me Bassirou Ngom qui trouve qu’elle a abusé de son autorité.
L’avocat Bassirou Ngom du parti au pouvoir a donné son point de vue de l’injonction de la CEDEAO à l’égard des autorités de son pays. Sur les ondes d’une radio privée, le magistrat a estimé que l’institution en donnant 6 mois au pouvoir sénégalais pour supprimer la loi sur le parrainage, a outrepassé ses prérogatives.
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Pour lui, cette décision de la CEDEAO « est critiquable ». Me Bassirou Ngom révèle également que « sur plus de 300 partis politiques, seul un parti a dû adresser à l’organisation une requête aux fins de supprimer le parrainage ». Il n’épargne pas le fait que cette décision de l’instance sous régionale permettent « des améliorations dans le cadre du dialogue politique en cours ».
La décision de la Cour de Justice de la Cour de justice de CEDEAO est tombée hier. Cette décision qui fera sans doute le bonheur des membres de l’opposition sénégalaise est une réponse à la requête formulée en décembre 2018 par le leader de l’Union sociale libérale Me Abdoulaye Tine et 43 autres membres de l’opposition.
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Contrairement à ce proche du président Macky Sall qui conteste cette injonction et la compare à un zèle démesuré, la juridiction de l’organisation sous régionale motive cela par le fait que cette loi viole le principe de la libre participation à une élection. C’est un argument déjà évoqué et soutenu par Me Abdoulaye Tine, le leader de l’Union sociale libérale.