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Par ce mandat d’arrêt, Ouattara met-il fin définitivement à la présidentielle de Soro ?



Le journaliste-écrivain, Sedik Abba, fait une analyse de l’ambition présidentielle de Guillaume Soro après le mandat d’arrêt lancé contre lui.
Guillaume Soro qui a déclaré en octobre 2019 sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne de 2020, à un an des joutes électorales, se retrouve dans un étau judiciaire. Le lundi 23 décembre 2019 le procureur, Richard Adou, lance un mandat d’arrêt international contre lui pour pour tentative contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national, recel de détournement de deniers publics et pour blanchiment de capitaux.

Selon Sedik Abba, journaliste-écrivain, analyste de l’actualité politique en Afrique, l’alternative qui reste à Guillaume Soro est de renoncer à se présenter contre abandon des poursuites judiciaires

« Je ne suis pas sûr qu’il puisse accepter ce marché en renonçant à se présenter et en échange qu’on abandonne les poursuites », estime Sedik Abba.

A environ un an de l’élection présidentielle, chaque parti déploie son artillerie. Pour le pouvoir, éliminer ses obstacles, parait plausible. Les moyens de l’Etat, parfois utilisés de façon subtile, sont une arme pour les dirigeants et l’opposition le sait.

Selon une note secrète des forces de défense et de sécurité qui a fuité, M. Guillaume Soro devrait être mis aux arrêts et certains de ses proches interpellés. Ayant des personnes infiltrées au sein du pouvoir, il a dérouté son vol vers Accra, le 23 décembre 2019, alors qu’il survolait le Burkina Faso.

Alerté, il a dérouté son vol vers Accra. L’action judiciaire le contraint hors du pays, une forme d’exil pour Guillaume Soro. Par ailleurs, les dirigeants des principaux mouvements Soroïstes ont été arrêtés, notamment une quinzaine de personnes, dont le député Alain Lobognon.

 

« De façon plus étroite, c’est la perspective électorale de 2020 qui s’assombrit pour Soro, un acteur majeur de la vie politique ivoirienne, un ami politique d’Alassane Ouattara, qui fut une cheville ouvrière dans le départ de Gbagbo en 2010-2011, note Babakar Justin Ndiaye, journaliste-politologue.

« Aujourd’hui, ils sont dans une logique de confrontation et de lutte à mort, ce qui montre qu’en politique l’ami d’hier, est plus redouté, plus craint et combattu que l’ennemi de toujours, parce que l’ex-ami est un ex-complice qui détient des secrets », renchérit Babakar Ndiaye.

L’avenir de Soro semble ne pas être heureux à court terme. Avec ses connexions et son réseau international Guillaume Soro peut toutefois susciter des médiations pour calmer le jeu surtout autour de l’utilisation de l’arme judiciaire.

« Nous pensons qu’il y a une instrumentalisation de l’appareil judiciaire en Afrique à des fins politiques et ça c’est un grave recul pour la démocratie », affirme pour sa part Sedik Abba qui relève que cela peut entraîner des risques de dérapage, c’est pourquoi la justice doit être impartiale.

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