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Pandémie : le coronavirus est-il plus dangereux que l’on pensait ?



Présenté au départ comme une banale grippe, le coronavirus serait, selon les dernières études, plus mortel. Ses formes graves peuvent toucher des catégories de patients plus larges et il n’existe pas encore de vaccin. Le point sur la situation.

Au cours des derniers jours, avec l’accélération de l’épidémie, le regard sur le nouveau coronavirus a bien changé. Alors qu’il était qualifié de simple “grippette” par certains il y a encore peu, de nombreuses voix dans la communauté médicale s’alarment aujourd’hui de sa dangerosité.

Dans un article du Parisien daté du jeudi 12 septembre, plusieurs médecins affichent leur inquiétude. “On s’est trompés, il faut arrêter de les comparer, raconte Gilles Pialoux, le chef du service infectiologie de l’hôpital Tenon, à Paris. C’est bien plus grave.”

“Bien sûr, ce n’est pas Ebola, précise Gilles Pialoux. Mais les Chinois ont montré qu’un patient peut aller bien et d’un coup, la deuxième semaine, au 8e ou 10e jour, il se retrouve en réanimation”, précise ce spécialiste qui explique voir un changement dans le profil des personnes admises en réanimation : “Il n’est plus rare de voir des jeunes de 30 ou 40 ans, sans pathologie, lâche Gilles Pialoux. C’est la réalité du terrain. Le cercle s’élargit”.

“Cela peut toucher tout le monde”

Même son de cloche du côté de l’hôpital Bichat à Paris. La professeure Lila Bouadma, interrogée par FranceInfo, s’étonne elle aussi du profil des patients : “Ils ont tous les âges, à partir de 30 ans. De 30 ans à 77 ans”. Cette spécialiste en médecine interne admet que le coronavirus ne touche pas que les personnes âgées ou déjà malades : “Ce n’est pas le cas, cela peut toucher tout le monde. Mais les plus fragiles vont probablement être plus sévères”.

L’analyse la plus complète à ce jour, portant sur 45 000 cas confirmés en Chine, montre que la mortalité augmente nettement avec l’âge (14,8 % chez les plus de 80 ans contre 0,4 % chez les quadragénaires).

Mais selon une autre étude chinoise – portant sur un nombre bien moins élevé de patients (1 099) –, 41 % des cas graves avaient entre 15 et 49 ans et 31 % entre 50 et 64 ans (contre 0,6 % pour les moins de 14 ans et 27 % pour les plus de 65 ans).

“C’est vrai que plus on est âgé, plus on est fragile, plus on est exposé à des formes graves, mais cela peut aussi arriver à des personnes relativement jeunes qui n’ont pas de pathologies chroniques”, a ainsi souligné auprès de l’AFP le numéro deux du ministère français de la Santé, Jérôme Salomon.

Les experts craignent ainsi que les formes graves de Covid-19 puissent toucher plus de gens que celles de la grippe, même si dans les deux cas, l’âge et la présence d’autres maladies (cardiaques, respiratoires, etc.) sont des facteurs de risque.

Si on rapporte le nombre de morts dans le monde au nombre total de cas officiellement recensés, le Covid-19, tue environ 3,5 % des malades diagnostiqués, avec des disparités selon les pays. C’est plus que la grippe qui, elle, tue “un patient infecté sur 1 000” (soit 0,1 %), selon des estimations du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Les spécialistes semblent aussi s’accorder sur le fait que chaque malade du Covid-19 infecte entre deux et trois personnes si aucune mesure n’est prise pour combattre l’épidémie. Le Covid-19 est donc plus contagieux que la grippe, pour laquelle ce taux est estimé à 1,3.

“Il est possible d’affirmer aujourd’hui sans détour que la Covid-19 est au moins autant contagieuse que la grippe saisonnière mais est, aussi et surtout, beaucoup plus mortelle”, résume ainsi le Quotidien du Médecin.

Mais le taux de mortalité supposé du coronavirus doit être pris avec précaution car on ignore combien de personnes ont réellement été infectées. Dans la mesure où de nombreux patients semblent développer peu, voire pas, de symptômes, leur nombre est vraisemblablement supérieur aux cas détectés, ce qui ferait donc baisser ce taux.

“Une recherche intense et acharnée”

Le Quotidien du médecin se veut toutefois rassurant. Le Covid-19 “fait actuellement l’objet d’une recherche intense et acharnée. Les connaissances progressent chaque jour, qu’elles concernent la nature du virus, son évolution, ses modalités d’entrée dans la cellule, ses conséquences physiopathologiques, la fabrication d’un vaccin, la recherche de nouveaux traitement ou bien encore le repositionnement d’anciens”, peut-on lire sur son site.

“Le Sars-CoV-2 [virus qui cause la maladie Covid-19, NDLR] n’aime pas le beau temps et pourrait être sensible aux UV et au temps chaud et sec”, précise le Quotidien du Médecin. “De plus, et avec les beaux jours, les comportements changeront. Avec la vie au grand air, moins de temps passé dans les espaces clos, donc moins de risque de transmission.”

“Le vent mauvais pourrait donc finir par tourner et la mauvaise pioche de 2019 pourrait très bien ne pas durer et laisser la place à un nouveau modèle de coronavirus beaucoup moins méchant. Puissions-nous un jour dire : le Sars-CoV 2019 est mort, vive le Sars-CoV 2020 ou 2021”, conclut-il.

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