En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Pakistan : ajournement de la motion de censure contre Khan



Le président du parlement pakistanais a ajourné une motion de censure à l’encontre du Premier ministre Imran Khan, provoquant des accusations de l’opposition selon lesquelles il fait gagner du temps à l’ancien joueur de cricket pour rassembler des soutiens après une vague de défections de son parti.

La motion va être désormais déposée le 28 mars. Ensuite vont suivrent sept jours de débat avant un vote effectif.

L’agitation politique survient alors que le Pakistan est confronté à une crise économique récurrente, et le gouvernement de Khan compte sur le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer la prochaine tranche d’un plan de sauvetage de six milliards de dollars pour consolider la diminution des réserves de devises étrangères.

Khan, ancien capitaine de l’équipe nationale de cricket du Pakistan, est arrivé au pouvoir en 2018, après que les dirigeants des deux grands partis du pays aient été discrédités par des accusations de corruption.

Les analystes politiques affirment que la puissante armée du pays avait soutenu la montée au pouvoir de Khan et que les généraux sont maintenant désenchantés par son leadership. Khan pour sa part, a nié avoir reçu le soutien de l’armée.

Au cours de la dernière lutte pour le pouvoir, l’armée a indiqué qu’elle resterait neutre, laissant aux partis politiques le soin de décider du sort de Khan.

Le chef de l’opposition Shehbaz Sharif, de la Ligue musulmane pakistanaise-Nawaz, a pris pour cible Asad Qaiser, le président de la chambre basse, pour avoir ajourné la procédure de motion de censure.

Asad Qaiser a souligné dans une émission télévisée en direct qu’il avait ajourné les débats afin de se conformer à une tradition de longue date consistant à s’abstenir de mener à bien des travaux parlementaires le premier jour d’une session convoquée peu après le décès d’un député.

Ces dernières semaines, plus de 20 députés ont déserté la famille politique de Khan, le laissant en deçà du minimum de 172 dont il a besoin pour obtenir une majorité simple au parlement. Les analystes politiques s’attendent à ce que les partisans de Khan profitent du week-end pour persuader certains des transfuges de revenir au bercail.

Pendant ce temps, un examen du FMI prévu pour cette semaine n’a pas encore eu lieu. Minée par l’incertitude politique, la roupie, la devise nationale, reste sous pression. Les réserves de change de la banque centrale sont tombées à quatorze milliards neuf cent millions de dollars.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !