Une lettre écrite par Oussama ben Laden en 2002 a récemment refait surface sur TikTok, suscitant l’intérêt et l’analyse de nombreux utilisateurs de la plateforme.

Dans cette lettre, le terroriste expliquait ses principales motivations derrière les attaques du 11 septembre sur le sol américain, invoquant le soutien des États-Unis à Israël comme raison fondamentale de ses actions.

Justification des attaques du 11 septembre

Lire aussi : La mère d’Oussama ben Laden s’exprime pour la première fois après la mort de son fils

La lettre d’Oussama ben Laden, datant de plus de 20 ans, a été partagée abondamment sur TikTok, où les utilisateurs se sont attelés à décrypter son contenu. Dans ce document, l’ancien chef d’Al-Qaïda affirmait avoir attaqué les États-Unis en réponse à leur soutien à Israël, accusant une alliance contre son peuple.

Des analyses sur TikTok suggèrent que certains voient dans cette lettre des parallèles avec les motifs actuels du conflit entre Israël et le Hamas.

Réaction de la Maison-Blanche suite à la présumée lettre d’Oussama ben Laden

La diffusion de la lettre a suscité un tollé, amenant la Maison-Blanche à réagir le 16 novembre 2023. Dans un communiqué, elle a souligné qu’elle n’accepterait jamais de justifications pour la propagation de « mensonges horribles, répugnants et antisémites » contenus dans la lettre de ben Laden. La Maison-Blanche a rappelé que cette lettre avait été écrite juste après les attentats du 11 septembre, considérés comme la pire attaque terroriste de l’histoire américaine.

Lire aussi: Allemagne : Un garde du corps présumé de Ben Laden expulsé vers la Tunisie

Suite à la réaction de la Maison-Blanche, le site The Guardian a décidé de retirer la lettre d’Oussama ben Laden de sa plateforme. Parallèlement, la lettre a été censurée sur TikTok en raison de son contenu controversé.

Cette censure soulève des questions sur la diffusion de contenus historiques liés au terrorisme sur les plateformes numériques et la nécessité de trouver un équilibre entre la préservation de l’histoire et la prévention de la propagation de discours haineux.

—