togopapel Publicité 2 doingbuzz echowebafrique asso afritogo

Ousmane Sonko en réanimation : L’opposant sénégalais dans un état critique

Le Parti De Ousmane Sonko Dissous Par Le Gouvernement Sénégalais

L’histoire tumultueuse de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko continue de captiver le pays et le monde. Admis en réanimation dans la nuit du 16 au 17 août 2023, son état de santé suscite de vives inquiétudes. Ousmane Sonko, connu pour sa détermination farouche, avait entamé une grève de la faim dès le 31 juillet après son incarcération, dénonçant le régime en place.

Depuis le 6 août, Ousmane Sonko était déjà hospitalisé à Dakar, le principal centre médical de la capitale sénégalaise. Son refus de se nourrir et de recevoir des soins médicaux avait fait craindre le pire. Cette inquiétude s’est malheureusement confirmée lorsqu’il a été placé en réanimation en raison d’un malaise aigu.

Son avocat, maître Ciré Clédor Ly, a confirmé cet état alarmant et a précisé que cette décision avait été prise en raison de la détérioration de son état. Ousmane Sonko, condamné à deux reprises récemment pour des délits tels que la diffamation et la corruption de la jeunesse, avait déjà vu sa situation politique fragilisée.

Lire aussi : Sonko aurait-il reçu sa notification?

Grève pour la liberté

La grève de la faim de Sonko était avant tout un acte de résistance contre ce qu’il qualifiait de « régime dictatorial » dirigé par le président Macky Sall. Face à sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection et d’atteinte à la sûreté de l’État, Sonko cherchait à attirer l’attention sur les enjeux politiques cruciaux du pays.

Sa grève de la faim avait également trouvé un écho parmi ses partisans et sympathisants. D’autres détenus membres de son parti, le Pastef, se sont joints à la grève de la faim en signe de solidarité avec leur chef, intensifiant ainsi la pression sur les autorités.

La situation d’Ousmane Sonko demeure critique. Tandis qu’il lutte pour sa santé, il lutte aussi pour son engagement politique. Les condamnations antérieures qu’il a subies pourraient avoir des répercussions sur sa participation à l’élection présidentielle prévue en février 2024. Son retrait des listes électorales, selon la préfecture de Dakar, est contesté par son camp.

La demande de libération immédiate et inconditionnelle de la part de son parti, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), résonne comme un appel à la justice et à la reconnaissance de la voix de l’opposition.