Le procès de l’opposant politique sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols, a été ajourné au 23 mai après avoir brièvement débuté en son absence à Dakar. Des affrontements ont éclaté entre les partisans de Sonko et les forces de sécurité à Ziguinchor, son fief.
Trois décès ont été signalés, sans lien direct avec les troubles. Sonko, candidat potentiel à l’élection présidentielle de 2024, a nié les accusations et dénoncé un complot du pouvoir pour l’écarter de la course. Son accusatrice était présente à l’audience et a exprimé sa confiance dans la justice.
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Sonko ne s’est pas présenté au tribunal, affirmant ne pas avoir reçu de convocation officielle et craignant pour sa sécurité. Des tensions persistent dans les rues, avec des affrontements entre manifestants pro-Sonko et forces de sécurité à Ziguinchor. L’Alliance française de Ziguinchor a été endommagée lors d’affrontements.
Les critiques de Sonko envers l’élite politique et économique ainsi que son discours souverainiste et panafricaniste lui valent un soutien important parmi la jeunesse sénégalaise. Une condamnation dans cette affaire pourrait entraver sa candidature à la présidentielle.