Malgré son emprisonnement prolongé, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko persiste dans son défi au pouvoir en présentant officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024 devant le Conseil constitutionnel du Sénégal. Ses avocats ont tenu une conférence de presse à Paris pour annoncer cette démarche et ont exprimé leur confiance dans la validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, soulignant que cet organe est juridictionnel et non politique.

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Malgré les multiples affaires portées contre lui et les obstacles rencontrés, Ousmane Sonko et ses avocats restent optimistes quant à la reconnaissance de son droit à se présenter à l’élection présidentielle. Ils dénoncent un harcèlement et un refus délibéré d’appliquer des décisions de justice de la part de l’État sénégalais. Engagé dans un bras de fer juridique avec le gouvernement depuis plus de deux ans, Sonko dénonce ces affaires comme des complots visant à l’empêcher de se présenter à la présidentielle.

Malgré une ordonnance de réinscription sur les listes électorales en sa faveur mi-décembre, Sonko a rencontré des obstacles pour récupérer les fiches de parrainage nécessaires, jetant le doute sur la validation de sa candidature à deux mois du scrutin. Ses avocats qualifient ces actions de harcèlement et expriment leur confiance en la justice pour que Sonko soit reconnu valide pour candidater, soulignant également leur optimisme quant à un changement positif au sein de la magistrature.