En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Côte d’Ivoire : Ouattara candidat pour un 3e mandat, la réaction de Simone Gbagbo



En sa qualité de « leader d’opinion », Simone Gbagbo l’ex-première dame de Côte d’ivoire a fait une sortie publique le mardi 11 août dernier au cours de laquelle elle a jugé irrecevable la candidature du Président Ouattara à un troisième mandat à la tête de l’Etat de Côte d’ivoire.

« La candidature de M. Alassane Ouattara n’est pas recevable. Un chef de l’État ne peut pas se dire et se dédire. Surtout devant la nation. Le respect de la parole donnée doit plus que jamais être observée en politique » a-t-elle déclaré.

Simone Gbagbo a également appelé Alassane Ouattara à appliquer la loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible à la prochaine présidentielle :

« Je voudrais appeler le chef de l’État à prendre une loi d’amnistie pour rendre M. Laurent Gbagbo éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique. Il y a droit. Et qu’il libère les prisonniers de la crise post-électorale. Et qu’il facilite le retour sécurisé des milliers d’exilés. Qu’il réinscrive sur les listes électorales M. Blé Goudé Charles et pourquoi pas M. Soro Guillaume. »

Proposant des négociations, Simone Gbagbo a d’ailleurs tendu la main vers le pouvoir en déclarant que « rien n’était encore perdu » et qu’« ensemble », il était « possible de bâtir une Côte d’Ivoire forte, juste et apaisée ».

Pour sa part, l’Union de la Jeunesse du RHDP a tenu une conférence de presse pour exprimer son soutien à la candidature d’Alassane Ouattara tout en fustigeant l’opposition qui, à l’instar de Simone Gbagbo réfute la supposée légalité d’un troisième mandat du président sortant.

« On ne touche pas à Ado [initiales de Alassane Dramane Ouattara] » ont-ils laissé entendre.

Les jeunes partisants de Ouattara s’accordent à dire qu’il est temps de clore le débat sur l’anticonstitutionnalité d’un possible troisième mandat du président sortant.

« La Constitution n’interdit en aucune de ses dispositions la candidature de notre candidat. À dire vrai, l’attitude de l’opposition procède d’une mauvaise communication, d’une mauvaise compréhension et d’une mauvaise volonté de la classe politique qui refuse d’aborder sereinement l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a déclaré Tilkouété Dah Sansan, le président de l’Union de la Jeunesse du RHDP.

Publicité 2

 

Il y a quelques jours, plusieurs manifestants de l’opposition ont manifesté dans les rues d’Abidjan et dans plusieurs villes du pays contre la candidature d’Alassane Ouattara.

La tension est vive entre les différentes forces politiques en Côte d’ivoire. Mais pour Youssouf Diabagaté, responsable d’Actions Prado, il n’y a pas d’inquiétude à se faire : « non non pas du tout ! La campagne du président Alassane Ouattara est faite de façon naturelle parce que son bilan est là. Rien ne va se passer en Côte d’Ivoire, parce que nous sommes tous témoins de ce qu’il s’est passé en 2010. »

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !