Arrêtée le 28 novembre 2020 chez elle à Agbalépédo, la secrétaire générale du CDPA et coordinatrice de la Dynamique Mgr Kprodzro n’a toujours pas recouvré la liberté. Alors que les Togolais se posent de plus en plus de questions sur la vraie arrestation de la dame de fer, le procureur de la République près du tribunal de Lomé a tenu à donner plus d’éclaircissement sur l’affaire.

Dans un communiqué du procureur Essolissam POYODI signé le 05 décembre 2020, Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gerard Dodji Djossou tous deux membres de la DMK sont accusés d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État et de groupement de malfaiteurs. Il a été requis contre les deux accusés un mandat de dépôt.

Selon le même communiqué, Brigitte Adjamagbo-Johnson serait impliquée dans un projet criminel qui transcende les frontières nationales. Cette privation de liberté de la première responsable viserait donc à éviter d’éventuelles collusions entre elle et toutes autres personnes pouvant intéresser la procédure.

Enfin, le communiqué précise que la lumière sera faite sur les circonstances dans lesquelles les faits incriminés ont été commis ainsi que le degré de participation des personnes impliquées.

Nombre de Togolais exige la libération de Brigitte Adjamagbo-Johnson mais à en croire le communiqué du procureur, ce n’est pas gagné d’avance. Une pétition a même été lancée afin que ceux qui demandent que la dame de fer soit remise en liberté puissent la signer. Face à tout cela, le silence inquiétant d’autres cadres de l’opposition qui sème à foison des points d’interrogation dans la tête des Togolais.