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Olivier Gnongoue s’interroge sur les difficultés à respecter la légitimité de Affi N’Guessan



Laurent Gbagbo a toujours respecté les lois ivoiriennes, alors pourquoi rejeter Affi à qui les textes donnent toute légitimité, s’interroge Olivier Gnongoue?

J’ai vraiment un pincement au cœur quand je lis des nôtres qui s’en fichent de l’idée de la légalité selon leur propre terme. Oui, des militants du FPI et parfois pro Gbagbo qui froissent ce thème auquel eux-mêmes s’étaient accrochés hier pour combattre l’opposition politique et armée d’hier.

On dit légalité, ce qui émane des lois et des textes du pays ou d’un parti politique. Et légitimité ce que le plus grand nombre ou le plus grand espace te confère. Avoir l’onction populaire à la suite d’un vote te confère une légitimité, mais pas encore une légalité tant que les institutions qui incarnent le pays t’ont pas encore reconnu. Mais encore, cette légitimité se mesure pas de façon imaginaire mais via un vote ou un scrutin.

Les GORs se réclament d’une légitimité et se moquent de la légalité incarnée par AFFI désormais. Mais savent ils qu’inconsciemment ou non ils remettent en cause tout notre combat contre l’illégalité d’hier du MPCI qui détenait une grande partie du pays?

Au vu de cette légitimité, la rébellion de Guillaume Soro aurait voulu qu’on évince Gbagbo qui ne peut plus se prévaloir d’une légalité, selon l’opposition du G7 (MPCI, RDR, PDCI..) devenue RHDP.

A MARCOUSSIS, BEDIE et ADO qui détenaient un grand nombre d’élus se sont joints au MPCI qui avait la plus grande partie du territoire pour clamer illégitimité de Gbagbo. Le FPI lui s’adossait à la légalité.

Laurent Gbagbo et nous avions rétorqué en nous appuyant sur cette légalité dans tous les sommets et tous les accords… De Lomé à MARCOUSSIS, de Pretoria à Ouagadougou, nous avons prôné la légalité constitutionnelle. Nous nous sommes présentés comme des humains, présentés les militants du RHDP à l’époque comme des  «  non humains » qui veulent tirer le pays vers la jungle. Parce que ce qui distingue l’homme de l’animal, c’est l’ordre et les lois qu’il s’est prescrits. Sans la loi, notre société serait une jungle. Sans la constitution, un pays serait invivable. Sans les textes, un parti serait une guerria.

Notre légalité était notre bouclier à l’époque. Laurent Gbagbo nous dit toujours qu’il est à la CPI parce qu’il a voulu respecter nos lois. Alors pourquoi rejeter tout le fruit de notre lutte tout simplement parce que les textes donnent raison à affi ? Est-ce un crime de s’adosser aux lois ? Pourquoi nier notre passé parce qu’il faut nuire coûte que coûte à autrui?

Avec YECLO.com

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