Le mardi 23 avril, l’influenceur Observateur Ebène a été condamné à une lourde peine d’un an de prison, dont six mois à purger, ainsi qu’à une amende de 5 millions de FCFA. Le verdict repose sur deux chefs d’accusation : avoir tenu des propos désobligeants à l’égard d’une personne via les médias sociaux et avoir diffusé un contenu portant atteinte à la réputation et à la dignité d’une personne.
Le représentant légal de l’humoriste web Observateur, Me Aurane Reihanian, a annoncé son intention de contester la récente condamnation de son client.
L’avocat d’Observateur Ébène fait appel de sa condamnation et demande l’intervention de l’ONU
LIRE AUSSI : « J’ai besoin de Dieu », Marie-Paule Adjé se prononce sur l’emprisonnement d’Observateur Ebène
En réponse à cette décision, Me Reihanian a exprimé son désaccord et s’est engagé à se battre pour que la justice l’emporte. Dans une récente interview, il a affirmé : »
(…) Avec la défense, nous comptons faire appel de cette décision avec le sentiment au fond, qu’Observateur vit aujourd’hui une injustice.
Et face à cette injustice, eh bien, nous allons faire entendre la voix de la défense d’Observateur.
Avec son aval, nous ferons sans doute appel de cette décision.
Nous avons d’ores et déjà saisi les instances onusiennes et en particulier la commission de détention arbitraire de l’ONU qui aura aujourd’hui moins de deux mois pour se positionner sur cette décision.
« .
LIRE AUSSI : Observateur Ebène : Son avocat tire la sonnette d’alarme sur ses conditions de détention
L’avocat a également exprimé sa gratitude aux sympathisants de l’Observateur Ébène pour leur soutien indéfectible.
Suite à la condamnation de l’humoriste à un an de prison ferme et à une amende de 5 millions de FCFA, la comédienne Marie Paul Adjé recevra une somme symbolique de 1 FCFA.
Le procès, qui s’est tenu le 23 avril au tribunal de première instance d’Abidjan, a reconnu Observateur coupable de deux chefs d’accusation : avoir tenu des propos diffamatoires à l’encontre d’une personne via les médias sociaux et avoir diffusé des contenus portant atteinte à sa réputation et à sa dignité.