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Nouveau gouvernement de Patrice Talon : peu de changements, beaucoup de surprises



Deux jours après son investiture pour un nouveau mandat de cinq ans, le Président béninois, Patrice Talon, rend publique la liste des membres de son gouvernement. Peu de changements sont observés, mais beaucoup de surprises tout de même.

Mardi soir, la nouvelle équipe gouvernementale, la première du régime Talon 2 est publiée. Composée de 23 ministres, cette équipe conserve pour l’essentiel les titulaires des postes. Seuls trois ministres sont sortis. Il s’agit de l’ancien ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, le professeur Mahougnon Kakpo, remplacé par Yves Kouaro Chabi ; de l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, désormais membre du Conseil électoral et pressenti pour prendre la présidence de la prochaine Commission électorale nationale autonome (CENA). Au sein du nouveau gouvernement, il a été remplacé par son collègue Alassane Seïdou, précédemment ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale. Ce changement de poste pour Alassane Seïdou a permis l’entrée au gouvernement d’un nouveau, l’ancien député Raphaël Akotègnon qui prend le portefeuille de la Décentralisation.

Suppression du ministère de la Communication et de la Poste

Une des plus grosses surprises réservées aux Béninois par cette équipe gouvernementale concerne le ministère de la Communication et de la Poste dont l’occupant est éjecté. Une sortie très remarquée, puisque le concerné, ancien porte-parole du gouvernement plein de zèle et de verve, Alain Orounla, est parti avec son ministère en charge de la Communication et de la Poste désormais supprimé par Patrice Talon. Le porte-parolat est hérité par l’ancien directeur de la cellule de communication de la présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji, devenu par ailleurs secrétaire général adjoint du gouvernement.

Alors que la polémique avait commencé par enfler au sujet de l’éjection du gouvernement d’Alain Orounla – la volte-face de l’homme qui était jusqu’à une époque relativement récente, avocat de l’homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon, n’avait pas fini de surprendre beaucoup de Béninois – Patrice Talon en personne, joint par téléphone, est intervenu sur une chaîne de télévision privée pour tirer les choses au clair. Pour le chef de l’État béninois, la suppression de ce portefeuille ministériel se justifie par des raisons « d’efficacité et de charge de travail ». Les missions initialement dédiées à ce ministère seront désormais réparties entre le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Économie numérique et de la Digitalisation, et la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
Au sujet de la prochaine destination d’Alain Orounla, Patrice Talon rassure : « Ce n’est pas que le ministre Orounla a démérité, pas du tout. Au contraire, il a été extraordinaire, brillant. Aujourd’hui, il est appelé à d’autres fonctions (…) Vous constaterez bientôt que son talent et son adhésion à l’action gouvernementale s’exprimeront dans d’autres charges ».

Un nouveau ministre d’État

Non seulement confirmé à son poste, l’inamovible ministre de l’Économie et des Finances de Patrice Talon, Romuald Wadagni, monte en grade, puisqu’il est désormais élevé au rang de ministre d’État. Une façon pour le chef de l’État de témoigner toute sa satisfaction des prestations du sémillant argentier national dont les compétences et les accomplissements ne sont un mystère pour personne. Depuis qu’il a pris les rênes du ministère de l’Économie et des Finances à l’avènement de Patrice Talon en 2016, ses résultats fort éloquents font de lui l’un des dinosaures de l’équipe gouvernementale aux côtés d’autres têtes comme Abdoulaye Bio Tchané qui conserve son titre de numéro 1 du gouvernement avec son portefeuille de ministre d’État chargé du développement et de la Coordination de l’Action gouvernementale, Aurélien Agbénonci, indéboulonnable patron de la diplomatie, ou encore José Didier Tonato, ministre du Cadre de vie et du Développement durable.

Un proche de Lionel Zinsou nommé

Une autre surprise à relever : la nomination d’Hamet Aguemon, proche collaborateur de l’ancien challenger de Patrice Talon, Lionel Zinsou. En effet, depuis hier, ce cadre de SouthBridge, banque d’affaires panafricaine co-fondée par Donald Kabéruka (ancien patron de la BAD) et Lionel Zinsou, est appelé à occuper le poste de ministre conseiller du président de la République, chargé des investissements. Avant de travailler pour SouthBridge, Hamet Aguemon avait été un membre du cabinet du Premier ministre Lionel Zinsou entre 2015 et 2016. Les compétences avérées de ce financier au parcours riche d’expériences, qui a traîné ses bottes entre autres chez Goldman Sachs, VTB Capital, et qui est actuellement membre du Conseil d’administration de African School of Economics et de Bullion Holdings, ont milité dans sa nomination par Patrice Talon. Un Président qui fait de la compétence un des critères déterminants dans le choix de ses collaborateurs.

Un seul parti allié fait son entrée au gouvernement

Un constat se fait aisément lorsqu’on analyse la composition de la nouvelle équipe gouvernementale. Elle est composée presque essentiellement – exception faite des technocrates comme Hamet Aguemon – de membres des deux partis politiques du chef de l’État : le Bloc républicain (BR) et l’Union progressiste (UP). Au titre des partis alliés, seul le Parti du renouveau démocratique (PRD) de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a fait son entrée au gouvernement avec Raphaël Akotègnon, le nouveau ministre en charge de la Décentralisation. Des formations politiques comme l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) de Claudine Prudencio ou encore le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (MOELE- Bénin) n’ont, en dépit de leur activisme en faveur du régime avant et pendant la période électorale eu droit à aucun poste dans ce gouvernement. C’est la troisième grosse surprise apportée par la nouvelle équipe gouvernementale. Il ne s’agit tout de même que du premier gouvernement du chef de l’État qui en a encore pour cinq ans.

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