“Arafat est notre fils. Je l’ai vu tout petit au Nandjelet-bar de M. Vaho Arsène à Cocody Blockhaus quand son père y tenait un espace. Son père Houon Pierre est l’arrangeur de toutes mes œuvres. Sa mort brusque m’à beaucoup attristé. Il est mort dans la fleur de l’âge. A 33 ans, donc très jeune.
Arafat a été le “Messi” de la musique ivoirienne. J’ai vu aussi les débuts de sa mère Tina. Je l’ai vue arriver des États- Unis. Je l’ai également vue porter la grossesse de Arafat.
Nous devons rester digne dans la douleur. Je demande aux Ivoiriens d’être indulgents envers Tina. Cette dame a droit à notre respect. Si nous aimons réellement Arafat, nous ne devons pas vilipender sa mère. Car c’est de ses entrailles qu’est venu Arafat. C’est son fils. Elle aurait pu se faire avorter. Mais elle ne l’a pas fait. Tina a besoin de notre attention. Il est bon que nous fassions une chaîne de solidarité autour de cette dame. Parce que les coups pleuvent; elle a donc besoin de sérénité pour enterrer dignement son fils”.
Noël Dourey