Au Nigeria, plus de 50 radios et chaînes de télévision sont sous menace de suspension dans le pays. Deux organisations ont déposé mercredi une plainte visant à la fois la National Broadcasting Commission (NBC) et le président Muhammadu Buhari, pour empêcher la fermeture de ces radios et chaînes de télévision.
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La suspension annoncée de 53 stations de radio et de télévision a provoqué une tempête de réactions au Nigeria. Les organisations de défense des droits de l’homme voudraient pas laisser faire.
Selon les informations, le président de la National Broadcasting Commission (NBC) insiste toutefois sur le fait que cette mesure n’a « rien de politique ».
Il a expliqué lors d’une conférence de presse vendredi dernier que les diffuseurs concernés n’avaient pas renouvelé leurs licences à temps. Ils devaient plus de six millions d’euros au total, apprend-on. Il leur a donné 24 heures pour payer ou arrêter de diffuser.
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La a Commission nationale de l’audiovisuel face aux vives critiques a finalement décidé d’accorder plus de temps aux médias concernés, qui continuent d’émettre pour l’instant.
Deux organisations ont déposé pour empêcher leur fermeture ont déposé mercredi une plainte, arguant qu’une telle action serait une entrave à la liberté d’expression et d’information pour des millions de Nigérians, qui suivent ses chaînes. En plus le moment n’est plus propice à ce genre de choses puisque la démocratie dans un pays se traduit par la liberté d’expression et de presse.
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