Un militaire tué et un autre blessé, c’est le bilan de l’attaque menée lundi par des hommes armés contre une résidence de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan dans la localité d’Otuoke dans l‘État de Bayelsa au sud.
L’attaque s’est produite vers 2 heures du matin (1 h GMT) le mardi 24 décembre 2019. Goodluck Jonathan venait de quitter sa résidence pour aller passer la nuit à Yenagoa, capitale de l‘État de Bayelsa.
Les assaillants sont arrivés par un canot rapide, car la résidence est bâtie au bord de l’Atlantique. Ils ont fait exploser une dynamite avant de pénétrer dans la concession et commencé à tirer par des armes à feu.
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La réplique de deux soldats en faction a fait place à un échange de tirs qui a coûté la vie à un soldat. Et son collègue blessé à la jambe gauche a eu la vie sauve grâce à l’intervention d’une unité de l’armée alertée par un autre domestique qui s‘était planqué dans un coin de la concession.
Après avoir été attaqués, les soldats ont riposté en ouvrant le feu sur les hommes armés. Au cours de la fusillade, ces hommes armés auraient perdu une quinzaine des leurs suite à la riposte de l’armée.
Confirmant l’incident, l’ancien président, dans une déclaration de Ikechukwu Eze, son assistant médiatique a déclaré que les hommes armés ont été forcés de battre en retraite car ils ne pouvaient pas supporter la puissance de feu des militaires. Un responsable qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat, a toutefois qualifié l’attaque de la maison de Jonathan de « troublante ». Il a déclaré que les soldats, dont le poste de contrôle était situé au bord de l’eau, ont étouffé l’attaque mais que malheureusement l’un d’entre eux est mort au cours de l’opération.
Arrivé sur les lieux pour constater les dégâts, Jonathan s’est dit choqué et a déclaré s’interroger sur le mobile de l’incident. La Force opérationnelle interarmées (Delta Safe) chargée d’assurer la sécurité et la sûreté à Bayelsa a ouvert une enquête pour connaitre l’origine de cet assassinat raté de l’ex président Goodluck Jonathan.