Plus de 50 000 combattants de Boko Haram et membres de leurs familles se sont rendus au gouvernement fédéral nigérian entre juillet 2021 et mai 2022, a déclaré le chef d’Etat-major de l’armée, le général Lucky Irabor. L’annonce a été faite le week-end dernier.
Ce chiffre inclut également 1 543 terroristes repentis sortis du camp de Mallam Sidi, dans l’État de Gombe, entre 2016 et 2022, ainsi que 1 935 libérés du camp de Bulumkutu, à Maiduguri.
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Ces résultats encourageants sont dus aux programmes de démobilisation et de réinsertion en place, tels que l’opération corridor de sécurité, qui adopte une approche de justice transitionnelle et qui, à l’instar du programme d’amnistie du Delta du Niger lancé en 2009, prend en charge les démobilisés.
Cependant, ces initiatives font face à plusieurs défis majeurs, notamment le manque d’experts en formation spécialisée, l’absence de législation appropriée sur la réinsertion, la faible participation des agences et de la communauté internationale, ainsi que l’inefficacité du système de suivi.
Il est donc impératif que les autorités nigérianes continuent à travailler pour améliorer ces programmes afin d’assurer une réintégration réussie des anciens combattants et une stabilité durable dans la région.
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