La Garde nationale nigérienne (GNN) a indiqué dimanche que sept militaires nigériens ont été tués lorsque leur véhicule a explosé sur une mine dans la région ouest de Tillabéri, où opèrent régulièrement des groupes jihadistes.

« Un véhicule de la mission hebdomadaire d’escorte de ravitaillement a heurté une mine en fin de matinée, à environ 6km du village de Samira, dans le département de Gothèye, près de la frontière avec le Burkina Faso, indique un communiqué de la GNN, qui est rattachée au ministère de l’Intérieur et est à la pointe de la lutte anti-djihadiste.

« Malheureusement, la mort de sept occupants du véhicule est déplorée », lit-on dimanche soir à la télévision d’Etat.

Le village de Samira abrite la seule mine d’or industrielle du Niger depuis 2004.

Le département de Gothèye est situé sur la rive droite du fleuve Niger dans la région de Tillabéri, zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

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Le gouvernement nigérien y combat des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) depuis février 2022, dans une opération baptisée Niya (Will, en langue locale), avec plus de 2 000 hommes.

Le Niger fait également face à des actions meurtrières de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) dans sa partie sud-est.

La semaine dernière, l’armée a tué « six terroristes » et en a capturé 19 dans la zone d’Ayorou (région de Tillabéri), où de violents affrontements intercommunautaires ont récemment fait plusieurs morts.

En juin 2022, huit gendarmes sont tués et trente-trois blessés dans un attentat « terroriste » à Waraou, une localité du département de la Gothèye.

Dans sa lutte contre les jihadistes, le Niger bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux, dont la France et les Etats-Unis, qui y disposent de bases militaires.