Le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a pris une décision marquante en abrogeant la loi criminalisant le trafic illicite de migrants, le 27 novembre. Cette mesure, décrétée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), ordonne la révocation de la loi n°2015-35 du 26 mai 2015 à compter de cette même date.
Selon l’ordonnance signée par le chef de l’État, toutes les condamnations découlant de cette loi, ainsi que leurs effets, sont annulées à partir du 26 mai 2015. L’ordonnance spécifie que toute réclamation basée sur cette décision ne sera pas recevable.
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Commandez MaintenantCette initiative survient dans un contexte où le Niger et l’Union européenne (UE) avaient antérieurement conclu un accord visant à collaborer dans la lutte contre la migration des jeunes Africains cherchant à se rendre en Europe via le Niger, ainsi que certains pays du Maghreb tels que l’Algérie et la Libye.
Certains observateurs interprètent cette décision du régime de Niamey comme un moyen de faire pression sur l’Union européenne, qui continue de réclamer le retour au pouvoir de Mohamed Bazoum. Il convient de noter que cette abrogation de la loi sur le trafic illicite de migrants pourrait avoir des implications significatives sur la dynamique des relations entre le Niger et l’UE, et suscite des interrogations sur les motivations politiques sous-jacentes à cette décision.