Une attaque contre une patrouille mobile de l’armée nigérienne a fait onze morts mercredi dans la région de Tillabéri. Si l’assaut n’a pas été revendiqué, la piste terroriste est privilégiée.
Selon une source sécuritaire nigérienne, onze membres des forces de défense et de sécurité (FDS) ont été tués mercredi 22 février dans l’attaque d’hommes armés contre leur patrouille mobile à Tilwa, dans la région de Tillabéri, proche de la frontière avec le Mali.
Selon cette même source, les assaillants ont réussi à emporter sept véhicules et en ont également brûlé quatre. Aucune revendication n’a pour le moment été faite mais une source locale évoque des hommes d’Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, ancien lieutenant de Mokhtar Belmokhtar, qui a prêté allégeance à l’État islamique.
Celui-ci opère effectivement dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, profitant des faiblesses des dispositifs sécuritaires : « Les troupes sont bien équipés mais il y a des failles dans le commandement militaire », déplore une source proche sécuritaire nigérienne. Les trois pays voisins ont annoncé récemment la création d’une force conjointe afin de sécuriser leurs frontières communes.
Avec Jeune Afrique
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